• Ferdinand Ngoh Ngoh est passé au TCS
• Deux autres personnes ont été auditionnées
• Il s'agit de Fritz Ntonè Ntonè et Roger Mbassa Ndinè
Ferdinand Ngoh Ngoh a été entendu au tribunal criminel spécial du Cameroun. Le SGPR avait été auditionné dans l'affaire Covidgate.
Après son passage au Tribunal Criminel Spécial, d'autres proches du régime ont été écoutés. Il s'agit du maire de la ville de Douala et son prédécesseur.
Ils ont été entendu au tribunal criminel spécial ce mardi 30 Aout 2022. Les auditions ont repris de plus belles au tribunal criminel spécial. Après le ministre d’état secrétaire général à la présidence de la république la semaine dernière, c’est autour de la ville de Douala de voir ses administrateurs auditionnés du côté de Yaoundé.
En effet , le Maire de la Ville de Douala, Dr. Roger Mbassa Ndinè, a été entendu le mardi 30 août 2022 au Tribunal Criminel Spécial (TCS).
Cette audition entre dans le cadre d'une procédure ouverte contre l'ex-Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala Fritz Ntonè Ntonè dans l'affaire de la SMID.
Roger Mbassa Ndinè a été entendu comme témoin dans cette affaire. Ajoutons que le principal accusé Fritz Ntonè Ntonè est lui aussi passé au TCS cette semaine dans le cadre de la même affaire.
Vraie ou fausse Audition de Ferdinand Ngoh Ngoh (SGPR) au TCS : Procès en sorcellerie contre Kalara
Une pluie de parutions journalistiques s’est abattue sur le confrère Kalara la semaine dernière à la suite de sa publication sur l’audition du Secrétaire Général de la Présidence de la République. Objectif, sauver le soldat Ngoh Ngoh.
Ferdinand Ngoh Ngoh auditionné par le OPJ du TCS : Le président de la république a brisé le signe indien en autorisant l’audition de son proche collaborateur par les officiers de police judiciaire de la juridiction d’exception. Une première pour un secrétaire général de la Présidence qui réjouit certains
dans le détail. L’enquête policière ouverte depuis mai 2021, avec notamment l’audition du Ministre
de la Santé Publique peut enfin être bouclée. » Voilà tout le crime qu’aura commis le confrère Christophe Bobiokono, dans la publication de son hebdomadaire Kalara la semaine dernière.
Le crime est d’autant plus grave qu’il a mis en danger la vie ou tout au moins le poste d’un Secrétaire Général de la Présidence de République du Cameroun. Chose fasse à laquelle une certaine presse réunissant les «plus républicains» du moment dans le domaine, n’a pu rester indifférente. Fallait donc réagir avec la plus grande énergie pour sauver le soldat SGPR. C’est ce qui explique l’acharnement
observé le 25 août 2022 sur la sphère médiatique contre le Journal spécialisé dans les affaires juridico-judiciaires. Le directeur de publication a eu la « très mauvaise » idée de vouloir rassurer les
camerounais sur le fait que l’enquête initiée sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre le
coronavirus en 2021 n’avait pas été abandonnée comme ce se chuchotait depuis des mois.
Une demie douzaine de journaux, comme inspirés par le même Dieu de la manipulation médiatique, le même jour sur le même sujet, dans le même angle et avec les mêmes style et vocabulaire se sont offusqués du « mensonge » et de la « sorcellerie » du journaliste « jaloux », Christophe Bobiokono contre le Secrétaire Général de la Présidence de la République. Il est néanmoins important de signaler que « sur la base non seulement de la bonne qualité des informations publiées par le passé dans les colonnes du journal Kalara et aussi le fait qu’il n’est pas un journal d’information générale mais spécialisé, ces confrères qui ont réagi à sa sortie sont comparés à lui, difficilement crédibles Aux yeux de l’opinion sur l’actualité judiciaires. Puisqu’il ne fait que dans ça », confie un Directeur de Publication étonné.
Leur réaction est tout simplement « risible » selon Bobiokono qui s’exprimait sur le sujet le lendemain sur une chaîne de Radio à Douala. L’information a été publiée parce que « c’est un fait inédit » dont les « procureurs » du SGPR que le DP qualifie de « faux journaux à la solde de cabinets noirs ». Ila invité ces confrères à comprendre que « Le fait d’être auditionné par la police judiciaire sans qu’on ne sache même dans quel statut, celui de témoin ou celui de suspect, ne fait pas de vous quelqu’un qui est coupable de quoi que ce soit » question de rappeler qu’il na inculpé personne.
On est quand même curieux de savoir où le problème si on auditionne le SGPR quand on sait non
seulement que d’autres ministres ont été auditionnés avant lui pour des affaires à scandale de Covid
et de la CAN dont il était le président des Tasks force? Le DP de Kalara soutient que le ministre secrétaire général de la Présidence de la République ne jouit d’aucune immunité dans le cadre des
fonctions qui lui sont attribuées dans le cadre des activités ou des missions que peut lui assigner le
président de la République. Que le SGPR ait été entendu par le TCS ou pas rappelons qu’en 2021, le Chef de l’État Paul Biya a entrepris de réorganiser la gestion des fonds alloués à la riposte
contre la pandémie de Covid-19, qui frappe particulièrement durement le Cameroun. La nouvelle organisation sera dirigée par une task force composée des représentants de plusieurs administrations et directement logée à la présidence de la République, où elle devra rendre des comptes au secrétaire général de la Présidence.
Au mois de mai 2021, sous la pression du Fmi le président de la république va demander à voir plus clair sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la pandémie et instruire un audit puis une enquête judiciaire. C’est à la suite d’un rapport de la chambre des comptes qui accusait quelques administrations que les auditions de certains responsables étant intervenus dans la gestion des 180 milliards consacrés à riposte Covid de l’État et parmi lesquels des membres du gouvernement
dont le Premier Ministre.
Il n’est donc pas exclu que dans le cadre de cette enquête et pour des compléments d’informations, que les OPJ du TCS auditionne le Secrétaire Général de la Présidence de la République, lui qui depuis la tête de la Task Force avait la mission de contrôle de la gestion de ces fonds. Et donc s’acharner sur un journal qui confirme cette audition certainement sur la base d’informations des ses sources généralement crédibles est tout simplement « Con-fraternel » selon certains observateurs.