Actualités of Thursday, 31 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Après avoir convoqué et écouté Fame Ndongo, la décision de Biya est tombée

Le secrétaire général de la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh Le secrétaire général de la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh

La présidence de la République camerounaise avait adressé en juillet 2023, une convocation au ministre de l'Enseignement supérieur, Jaques Fame Ndongo et la rectrice de l'Université de Ngaoundéré pour avait-on appris, une "affaire grave".

Le secrétaire général de la présidence de la République avait reçu sur instruction du chef de l'Etat, le ministre de l'Enseignement supérieur et la rectrice de l'université de Ngaoundéré, le jeudi 13 juillet 2023.

D'après le journaliste Boris Bertolt, ils avaient été convoqués par rapport de la situation de l'université de Ngaoundéré. "Le Ministre de l’enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo et le Recteur de l’université de Ngaoundéré ont été convoqués par Ferdinand Ngoh Ngoh sur la situation au sein de l’institution", révèle le journaliste.

Plus d'un mois après avoir écouté le ministre et la rectrice, la décision de Biya est tombée. La prof Uphie Chinje a été limogée suite a un décret signé par Paul Biya hier mercredi 30 août 2023. Chinje a été remplacée par le Prof Mamoudou Abdoul.

Rappelons que le 31 janvier 2022, le ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo avait adressé une correspondance au recteur de l’Université de Ngaoundéré, Florence Uphie Chinje Melo, pour lui signifier des «graves dysfonctionnement» dans les gouvernances académiques, financières, sociale et infrastructurelles dont son institution fait l’objet.

"Des informations concordantes parvenues à la très haute hiérarchie font état de graves dysfonctionnements dans les gouvernances académique, financière, sociale, et infrastructurelle de l’institution universitaire dont vous avez la charge. Ces dysfonctionnements persistants déjà portés à votre attention lors des missions de l’IGS à l’université de Ngaoundéré en 2021, sont de nature à compromettre non seulement la qualité de la formation, mais aussi, la paix sociale dans cette université… et cela ne saurait être toléré ", avait écrit le ministre à Florence Uphie Chinje Melo.