• Valséro s'est engagé pour chasser Macron de l'Elysée
• L'artiste camerounais engagé s'est engagé avec "La France insoumise"
• Au meeting du parti à Lyon il y a quelques heures, il a été invité à prester
Le pacte du rappeur camerounais avec la "France Insoumise" de Jean-Luc Mélenchon a été scellé. L'artiste a été l'une des Guest Stars du meeting du candidat à la présentielle en France hier dimanche à Lyon. Le chant de Valséro en soutien à Mélenchon a été adopté comme l'une des hymnes du parti "La France insoumise".
Sur scène, devant des milliers de spectateurs français, visiblement conquis, Valséro a chanté le morceaux qu'il a récemment fait en soutien au parti de l'homme politique français désormais considéré comme l'un des potentiels successeurs d'Emmanuel Macron.
Après avoir fermé sa "clinique" l'artiste engagé s'est en effet trouvé un nouveau combat.
Valséro, après son concert géant au Zénith de Paris il y a quelques mois, prend peu à peu ses distances avec le MRC de Maurice Kamto et des activistes de la diaspora camerounaise en France. En dehors de la grève des enseignants et l'anniversaire de Kamto, Valséro ne fait plus ses chroniques souvent diffusées sur sa page Facebook et ne se concentre que sur des sujets généraux plus forcément en relation avec le MRC.
De quoi donner raison au prof Patrice Nganang qui dans une publication en juillet 2021, prédisait le départ de Valséro du MRC à l'instar des anciens cadres du MRC qui s'éloignent peu à peu de Kamto depuis l'expérience de l'élection présidentielle de 2018.
Dans sa publication, Patrice Nganang a partagé un photo sur laquelle on peut voir Paul Eric Kingué, Célestin Djamen, Michèle Ndoki et Christian Penda Ekoka..., tous des anciens alliés de Kamto et membres du MRC qui se sont éloignés de Maurice Kamto au file du temps.
"Quand Valséro va quitter le train vous allez comprendre ce que je disais ici en 2019. Et peut-être, je dis bien peut-être, vous allez comprendre enfin qu'un écrivain est un diseur de vérité. N’est-ce pas son concert là c'est en septembre?", écrivait Patrice Nganang.