• Nourane Moluh Hassana au cœur de l’actualité

• La députée promeut un produit éclaircissant

• France 24 lui a consacré un reportage

Le média France 24 a dédié une partie de l’antenne à la députée camerounaise Nourane Moluh Hassana, plus connue sous le nom de Nourane Foster. Ce n’est pas sa personne qui a vraiment intéressé le média mais un produit éclaircissant commercialisé par la femme parlementaire, militante du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), un mouvement dirigé par un autre député Cabral Libii.

« C’est un curieux breuvage commercialisé depuis plusieurs semaines par la personne qui est à l’origine de sa conception. Une boisson censée éclaircir la peau, vantée par cette femme d’affaires qui est aussi une députée controversée de l’opposition », a commenté France 24 dans son reportage qui fait actuellement le tour du monde.

La production a été diffusée mardi le 09 août 2022 à la télévision France 24. La chaîne très suivie en Afrique et sur d’autres continents, a titré son reportage avec des mots qui montrent tout de suite que l’initiative de la parlementaire Nourane Moluh Hassana n’est pas saluée : « Boissons éclaircissantes au Cameroun : un business juteux, mais dangereux ».

Le média France 24 a logiquement exposé les conséquences néfastes que peut avoir la consommation d’un tel produit sur la santé. Il a donné la parole à une dermatologue au centre médical des Roseaux appelée Henriette Meilo.

A ses yeux, les boissons décapantes conçues pour dépigmenter la peau peuvent avoir des effets secondaires non seulement sur la peau mais aussi sur d’autres organismes. Des affirmations qui corroborent les enseignements dispensés au secondaire par rapport à la dépigmentation et ses effets dangereux.



Le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Yves Abama a commenté l’actualité liée à Nourane Moluh Hassana et sa boisson éclaircissante très en vogue : « Pour de l’argent le PCRN est prêt à faire disparaître la peau noire. Vraiment nos amis les cabris de Boumnyebel commencent à ressembler à leurs cousins talibans de Baham en matière de contradiction ».

Le partisan de Paul Biya a poursuivi en disant qu’ils « sont les premiers à dire que le gouvernement ne fait rien pour protéger le patrimoine culturel camerounais, et ils sont encore les premiers à vendre aux Camerounais les produits pour définitivement renoncer à leur belle peau noire. Qu’auraient pensé Um Nyobè, Douala Manga Bell, le roi Njoya ou encore Martin Paul Samba face à ce désastre », se demande-t-il.