Actualités of Monday, 31 July 2023

Source: www.camerounweb.com

Après le tête à tête de Paul Biya avec Nganou Djoumessi, Laurent Esso reçoit une importante note

Il a été saisi par le tribunal de première instance d'Eseka Il a été saisi par le tribunal de première instance d'Eseka

Il y a quelques jours, le Président Paul Biya était en tête à tête avec le ministre des travaux publics, Nganou Djoumessi. C'était en marge du sommet Russie-Afrique tenu à Saint Petersbourg. Paul Biya y était sur invitation de son homologue russe Vladimir Poutine.

Après ce tête à tête de Paul Biya, le personnel du tribunal de première instance d’ESAKA appelle le ministre de la justice à intervenir au vu des mauvais traitements dont ils sont victimes. Voici le contenu de leur note.

« Le Président du Tribunal de première Instance d'Eséka(AMBOMO ONDUA SERGES JUSTIN) fait montre de mauvaise fois voire de méchanceté et particulièrement ceux du corps non magistrats.

Pour commencer, les frais de mission ne sont jamais perçus par les méritants (les greffiers audienciers faisant des audiences foraines) les feuilles de mission sont toujours établies mais, au moment de remettre à chacun ce qui lui revient de droit, soit il empoche l'argent entièrement soit, il le partage avec certains contractuels qui eux, ne font aucune mission juste parce que ces derniers lui offrent par moment des présents.

Ensuite, il faut noter que, le Greffier en Chef en ce moment dans la juridiction d'Eséka est intérimaire et est donc sous son joug. Le Président par son biais, mène la vie dure aux greffiers, il les suspend des audiences lorsqu'il veut et souvent pour des raisons banales.

S'agissant des émoluments, rien n'est respecté, les contractuels perçoivent plus d'émoluments que les greffiers qui font les audiences et toutes les diligences qui vont avec. Les plis jeunes greffiers aussi qui perçoivent plis d'émoluments que leurs devanciers. Le Greffier en chef par intérim préfère mieux noter un agent de bureau qu'un greffier juste parce que ce dernier met à sa disposition sa moto.

C'est un cri de douleur que nous lançons , c'est difficile lorsqu'on voit les sacrifices que l'on fait pour travailler mais que jamais, on ne reconnait ces efforts.

Nous prions le ministre de la justice de faire quelque chose pour nous sauver».