• Son âge avancé ne le fait pas oublier
• Il a écrit à Ali Bongo
• Le Gabon a célébré son indépendance ce mercredi
Le président Paul Biya a envoyé une note à son homologue gabonais Ali Bongo Ondiba. C'est une note qui a été envoyé dans le cadre de la célébration de l'indépendance du Gabon.
« Il m’est agréable de vous adresser mes vives et chaleureuses félicitations, à l’occasion de la célébration, le 17 août, de la fête nationale de la république gabonaise. J’y associe mes vœux de santé, de concorde et de prospérité pour le peuple gabonais », lit on dans la note du président Paul Biya.
« J’ai la conviction que grâce à notre volonté commune, les excellentes relations d’amitié et de Coopération qui existent entre le Cameroun et le Gabon, se consolideront toujours davantage, dans l’intérêt de nos états et de nos peuples », a-t-il ajouté.
On se rappelle encore le 17 août 1960. Il sonnait m 00h15 quand Léon Mba, alors Premier ministre du Gabon, proclame l’indépendance de la République gabonaise.
Il affiche alors son attachement à la France, qui lui vaut bien des critiques et pèsera lourd sur la suite des relations entre Libreville et l’ex-puissance coloniale.
« Entre les deux pays, l’histoire commune est déjà longue : si ce sont les Portugais qui, les premiers, ont accosté sur les côtes gabonaises au XVe siècle, la France s’y est implantée dès 1839 en signant avec le « Roi Denis » Antchuwé Kowé Rapontchombo, un chef mpongwe, un traité l’autorisant à installer un comptoir », rappelle Jeune Afrique.
En 1886, le Gabon devient officiellement une colonie française et, malgré la résistance de quelques chefs guerriers fangs, mitsogos ou punus, il est ensuite fusionné avec le Congo-Brazzaville avant, en 1910, d’être intégré à l’Afrique Equatoriale française (AEF).