Après la fermeture du siège de Yaoundé de la « Télévision panafricaine » Afrique Média le jeudi 6 août dernier, et la fermeture manquée de son siège de Douala hier 10 août, un autre média vient de voir ses locaux scellés sous ordre du Conseil national de la communication (CNC).

Selon le journal Le Jour, parution du mardi 11 août 2015, les locaux de Royal Fm, émettant sur la 92.1 ont été scellés hier vers 18 heures par les éléments du commissariat central n°1 de la ville de Yaoundé. Cette fermeture entre dans le cadre des décisions prises le 4 juin dernier par le Conseil national de la communication. En effet, l’organe en charge de la régulation des médias que dirige Peter Essoka avait décidé de suspendre cette radio pour une période d’un mois, rappelle le journal.

L’on se souvient que la même décision avait été prise à l’encontre d’un journaliste de la radio que le CNC avait sanctionné pour « atteinte à l’éthique et à la déontologie en matière de communication sociale ».

Royal Fm à travers l’émission « Le débat républicain », et son présentateur Pharel Ateba, avaient été frappés suite à l’affaire qui les opposait à Oswalde Baboke, conseiller technique à la Présidence de la république. Dans cette émission, selon le Cnc, l’employé de la Présidence était accusé d’avoir détourné une somme de 15 millions FCfa d’aide de la Première dame à un nécessiteux.

Le Jour souligne qu’ « après les décisions rendues en juin par le CNC, le pasteur Jonathan Nti, promoteur de Royal Fm, avait refusé de les respecter en estimant qu’elles étaient illégales. Raison pour laquelle il avait introduit un recours de sursis à exécution auprès du tribunal administratif et un autre recours gracieux auprès du Conseil national de la communication ».

C’est la deuxième sanction infligée à cette radio. Royal Fm avait déjà été suspendu pour un mois par le régulateur.