Selon Le quotidien de l’Économie du 18 novembre 2016, la bibliothèque du Cameroun est au centre de toutes les attentions du Cameroun.
«Ce haut lieu de l’histoire du Cameroun situé à proximité du Contrôle Supérieur de l’État (CONSUPE) a retrouvé toute sa splendeur en termes d’entretien des locaux et de conservation des documents, au point où enseignants et élèves y ont repris le goût du travail», peut-on lire dans les colonnes du journal.
«À la base, je sais que l’institution que je dirige a pour principale mission de stocker et de conserver tous les documents écrits pouvant servir et intervenir dans l’histoire de notre pays. N’attendons pas seulement les archives dans les rayons, on peut les trouver sur les murs», déclare le Dr Onambélé, Directrice de l’institution.
Ainsi, «finie l’époque où insectes moisissures poussière détruisaient les documents. Dans la bâtisse vielle de 64 ans, l’ordre règne au détail très. À l’intérieur, l’odeur du papier dégradé au fil des ans s’est évaporée. Les documents sont rangés, datés et classifiés».
Certes, «la bâtisse a une charpente coloniale, mais l’image de jardin mal fréquenté aux mauvaises herbes, les murs sales, le parking accueillant des véhicules hors d’usage a disparu», révèle le quotidien. La directrice des archives nationales entend travailler avec la jeunesse pour asseoir sa politique. Pour elle, les archives ne devraient plus être considérées comme des vieux papiers qui ne servent à rien. Ce n’est pas non plus un lieu de rencontre pour de vieilles personnes qui s’ennuient.
C’est à la faveur du décret N°2924 du 23 mars 1952 que sont créées les Archives nationales du Cameroun. Avec pour principale mission de: «stocker et de conserver tous les documents écrits pouvant servir et intervenir dans l’histoire de notre pays». Depuis plusieurs années l’institution ne semblait plus susciter beaucoup d’intérêt auprès de la jeunesse.