• Aristide Mono est chroniqueur

• Ses chroniques sont diffusées à la Radio Equinoxe

• Il rappelle les détournements des fonds Covid-19

Aristide Mono a encore frappé fort. Comme à l’accoutumée il vient encore de servir une chronique pimentée qui ecrabouille le regime en place et met Paul Biya face à ses responsabilités. Par une chronique diffusée hier mardi matin sur les antennes de Radio Equinoxe, le consultant de la chaîne de télévision fait le buzz sur la toile.

Alors que les esprits étaient émoussés par le sommeil de la CAN, l'universitaire sonne la cloche pour mettre fin à cette distraction qui aura duré tout un mois, pour ramener les camerounais à leurs réalités quotidiennes. Le premier sujet est tout trouvé. Il s'agit du détournement des fonds covid 19. « L'un des plus grands scandales et des plus spectaculaires des 40 ans de règne de Paul BIYA » dira t-il, avant de convoquer solennellement la constitution « d'une union sacrée derrière Paul Biya, pour aider l'épervier dans cette affaire ». L'universitaire s'appuie sur les paroles du dernier discours du chef de l'État qu'il n'hésite pas à citer dans sa chronique. « Tous ceux qui se rendront coupables de malversations financières ou de détournements en assureront les conséquences » dixit Paul Biya.

Habitué des critiques, Aristide Mono s’est prononcé lors de la dernière CAN. Le politologue n’en veut pas à ceux qui critiquent les couacs observés depuis le début de la CAN 2021.

Le Docteur en Science politique Aristide Mono est connu pour ses critiques contre le régime Biya. Dans une publication sur sa page Facebook ce jeudi 27 janvier 2022, il dénonce l’amateurisme dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN2021) qui se tient depuis le 09 janvier au Cameroun.
Le politologue n’en veut pas à ceux qui critiquent les couacs observés depuis le début de la compétition. Ou qu’ils ne s’interessent pas à cette compétition. Au contraire : « À chacun ses oignons, à chacun ses priorités. La joie et la rancœur ne sont pas contagieuses. Moi je n’ai aucune dent contre les nations qui découvrent que nos dirigeants, de mèche avec des dirigeants mondiaux dont ceux de la CAF-FIFA, sont des boulangers multirécidivistes, champions chroniques en bricolage et en tripatouillage. Les éternels échoués aux grands concours en savent quelque chose », écrit-il.