Actualités of Tuesday, 26 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Arlette Framboise Doumbe Ding entrevoit un malheur pour le Cameroun en 2030

L’émergence du Cameroun en 2035 ? Une véritable utopie L’émergence du Cameroun en 2035 ? Une véritable utopie


• L’émergence du Cameroun en 2030

• Arlette Framboise Doumbe Ding n’en croit pas un seul instant

• Il y a beaucoup de facteurs qui freinent le développement national


Comme tout pays au monde, le Cameroun est plongé dans un processus de développement durable pour augmenter les chances d’épanouissement des générations actuelles sans compromettre les possibilités de réussite de la postérité. Cependant, des phénomènes anthropiques (qui est en rapport avec l’espèce humaine) ralentissent cet élan vers une émergence sociopolitique inclusive et immuable. C’est ce que pense Arlette Framboise Doumbe Ding.

Arlette Framboise Doumbe Ding est une analyste politique pour qui l’émergence du Cameroun en 2035 relèverait simplement du mythe. Autrement, il est impossible pour le pays d’être émergent d’ici treize (13) ans.

L’objectif poursuivi par les autorités est d’atteindre une croissance économique proche de deux (02) chiffres, toucher le seuil de 25% comme part de production manufacturière dans le Produit intérieur brut (PIB). Pour l’analyste ci-haut citée, c’est une tâche compliquée, voire impossible.

« L’émergence du Cameroun en 2035 ? Une véritable utopie. Les seules choses qui peuvent émerger du nivellement par le bas c’est le renforcement de la mal gouvernance, la misère, les OTS, les guerres tribales, divers mouvements sociaux de contestation », a affirmé Arlette Framboise Doumbe Ding, dans une tribune publiée lundi le 25 avril 2022.

A ses yeux, « un clan essentiellement tribal a cru que tout le Cameroun était sa propriété exclusive et qu’il pouvait capter toutes ressources et en disposer comme bon lui semble au détriment des aspirations profondes des autres composantes de notre nation ».

Elle ajoute que « le tribalisme bloque l’esprit de la démocratie, tue le vivre ensemble, empêche les Camerounais de regarder dans la même direction, tue la compétitivité et tire subséquemment le Cameroun vers l’arrière ».

La partisane de Maurice Kamton a un combat qu’elle mène « pour que les Camerounais se parlent, se tolèrent, aient le courage de rejeter le tribalisme qui est l’expression d’une certaine misère morale et travaillent ensemble pour la grandeur de ce pays sans plus se laisser cogner les têtes comme le veut un certain Mathias Eric Owona Nguini, acteur majeur des discours clivants et du tribalisme sur les réseaux sociaux ».