Le Mindef, Joseph Beti Assomo, a présidé jeudi dernier, la cérémonie de sortie à Limbe.
Jeudi, 21 décembre 2017, le centre d’instruction du Bataillon d’intervention rapide (BIR) à Limbe (Sud-Ouest) a livré 1850 nouveaux soldats, titulaires du Certificat d’aptitude technique (CAT1), option infanterie commando. Cette 10è session du CAT1 au BIR comptait 8000 postulants.
Mais ce sont 2100 qui seront autorisés à prendre le départ le 24 juillet dernier. 1906 seront retenus par la suite après la radiation de 191 pour diverses raisons. Et au final, 56 échouent tandis que 1850 sont admis pour le compte du contingent 2017.
Jeudi dernier donc, ils ont bouclé ainsi « cinq mois particulièrement rudes, exigeants, contraignants et éprouvants », selon le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo qui présidait la cérémonie de sortie à l’esplanade du centre d’instruction du BIR à Man’ O War Bay.
Une fin de formation qui intervient dans un contexte marqué par de lourdes menaces contre la paix et l’unité auxquelles le Cameroun doit faire face non seulement à l’Extrême- Nord (Boko Haram), à l’Est (répercussions de l’instabilité en RCA), mais également au Nord- Ouest et au Sud-Ouest.
Dans ces deux dernières régions, des éléments des forces de défense isolés, sont tués par des terroristes et des extrémistes se réclamant d’un mouvement sécessionniste.
Mardi 19 décembre dernier, recevant la Sg du Commonwealth, Patricia Scotland, le président de la République, chef des armées, Paul Biya a d’ailleurs réitéré haut et fort son devoir constitutionnel de « rétablir l’ordre et de punir les coupables de ces assassinats ». D’où les prescriptions fortes du Mindef à cette nouvelle vague de commandos.
« Dans ce contexte particulier, les forces de défense et de sécurité sont appelées, ensemble, et plus que par le passé à s’investir corps et âme non seulement, pour la préservation de l’intégrité territoriale aux quatre coins du pays, mais également pour le maintien d’un climat de paix et de sécurité, nécessaire au bon déroulement des activités socio-économiques par les investisseurs, des acteurs économiques nationaux et étrangers faisant confiance au Cameroun, sans oublier les populations qui aspirent à vivre en paix pour vaquer à leurs activités et apporter leur contribution au chantier du développement et de la marche sereine du pays vers l’émergence à l’horizon 2035, voire avant », a souligné Joseph Beti Assomo.
Après la remise des parchemins, le Mindef a visité les différents ateliers de formation de ce corps d’élite de l’armée. Joseph Beti Assomo a aussi présidé une réunion de sécurité à huis clos.