Dans une récente déclaration, Armand Okol a affirmé que "lorsque la population d'un pays se rajeunit, le choix qu'elle peut opérer ne se repose en vérité que sur des acteurs jeunes". Cette affirmation a suscité une réponse cinglante de la part d'Arlette Framboise Doumbe Ding, membre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

Dans son commentaire, Arlette Framboise Doumbe Ding rappelle que "être jeune n'est pas un programme politique et ne confère pas les aptitudes pour diriger un pays". Elle cite en exemple les cas de Faure Gnassingbé du Togo, Joseph Kabila du Congo, Ali Bongo du Gabon et Idriss Deby du Tchad, tous arrivés au pouvoir étant jeunes et ayant plongé leurs pays respectifs dans la dictature.

Selon elle, "il existe des jeunes fainéants, des jeunes idiots, des jeunes fey-mens politiques ou des jeunes paresseux. On ne peut pas leur confier la gestion d'un pays simplement parce qu'ils sont jeunes". Elle appelle plutôt à se joindre à la lutte pour que le Cameroun ait des élections justes, équitables et transparentes, comme au Sénégal, et à laisser le peuple choisir librement ses dirigeants.

Arlette Framboise Doumbe Ding souligne également que "le plus important pour un opposant politique est de faire en sorte que les élections soient crédibles. Il doit lutter pour cela et non chercher des raccourcis comme des paresseux". Elle conclut en demandant à Armand Okol d'arrêter de "pondre des inepties" et de travailler plutôt contre le tribalisme et pour la réforme du système électoral au Cameroun.

Cette prise de position ferme et argumentée d'Arlette Framboise Doumbe Ding rappelle l'importance de ne pas se fier aux apparences et de privilégier les compétences et les valeurs dans le choix des dirigeants politiques. Elle met également en lumière la nécessité de lutter pour des élections libres et équitables, garantes de la démocratie et de l'alternance politique.