Actualités of Thursday, 12 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Arnaque à l’emploi : plus de 150 Camerounais sont bloqués au Ghana

Ils pensaient avoir trouvé l'emploi parfait Ils pensaient avoir trouvé l'emploi parfait

Des réseaux mafieux à la recherche du gain facile, promettent de plus en plus d’offres d’emploi alléchantes aux Camerounais. Ces organisations qui sont en réalité dans le marketing de réseaux, promettent des emplois stables aux Camerounais. Ces derniers déboursent d’importantes sommes pour se rendre au Ghana avant d’apprendre qu’ils sont victimes d’une arnaque. Dans l’impossibilité de rentrer bredouille au Cameroun, ils sont contraints eux aussi de faire de fausses promesses à leurs proches afin de percevoir des commissions sur les paiements que feront ces derniers. Selon le site d’information Camerounactuel, ils sont actuellement plus de 150 Camerounais à se retrouver dans une situation de dénuement total au Ghana. Les passeports de certaines victimes sont bloqués par leurs bourreaux pour les contraindre à faire venir d’autres candidats.


« Le frère de la victime a également mentionné qu’il avait été attiré dans le piège par une fille qui se trouvait être une de ses anciennes camarades de classe, également victime. « Il a envoyé ses documents et après une semaine, il a reçu un appel d’une société fictive, lui disant son entretien était prévu pour mai 2022« , explique le frère de la victime.

« Après nous l’avoir expliqué, nous avons cotisé de l’argent et il a voyagé à travers le Nigeria. À son arrivée, on lui a dit qu’il devait payer 550 000 FCFA pour son permis de travail, son assurance et son logement que nous avons envoyés. Un contrat qu’il aurait signé nous a été présenté, avant d’être guidé vers un camp avec plus de 150 autres Camerounais. Sa carte SIM lui a été saisie à son arrivée au camp et on lui a donné les règles. Il a déclaré qu’il devait garder secret ce qu’il avait vécu et a été invité à faire également venir autant d’autres Camerounais que possible« , ajoute le frère de la victime »n lit-on sur le média.