Plusieurs journalistes et activistes politiques critiques envers le régime Biya et qui soutiennent l'idée d'une alternance au sommet de l'Etat camerounais sont sur une liste noire.

Ces personnalités verront des dossiers fantoches montés contre elles et seront envoyées en prison, pour des raisons qu'on aura trouvé dans leurs sorties aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les médias.

L'une des cibles à faire taire est le journaliste Michel Ngatchou. Dans une publication sur sa page Facebook, il affirme que ses contacts dans les milieux des Renseignements affirment qu'il va être envoyé en prison.

"Il importe que le peuple camerounais soit pleinement informé de cette mise en garde émanant d’un acteur des services de renseignement. Il s’agit là de la quatrième occurrence, en l’espace de deux mois, d’un message de nature similaire bien que formulé en des termes parfois différents mais toujours animé par la même intention manifeste : celle d’organiser mon arrestation en public dans le but avoué de m’humilier. Serait-ce là la véritable raison pour laquelle une invitation m’a été adressée, il y a environ un mois, à participer à un débat portant sur la crise anglophone ? Faites simplement sauter ma page Facebook, si tel est le dessein. Je ne suis pas un journaliste du système voir du régime de 43 ans", a publié le journaliste qui ne cache pas souvent son soutien à Maurice Kamto.