Le décès du chairman du RDPC, Ni John Fru Ndi ce lundi 12 juin a rappelé aux Camerounais, l'un des faits de l'histoire de la vie de l'homme politique qui l'ont rendu charismatique.

C'était en 1992, après l'élection présidentielle qu'a connu le pays. John Fru Ndi revendique sa victoire à l'élection et accuse le régime de Biya de lui avoir volé sa victoire.

Comme ce qui a été fait à Kamto en 2018, le régime envoie l'armée l'arrêter. Ce jour, une ceinture humaine de prêt de 200 militants de SDF prêts à mourir pour leur leader qui vont protéger le chairman dans son palais de Ntarikon.

"John Fru Ndi sera assigné à résidence surveillée. Et la police fera le siège de sa résidence de Ntarikon pendant plusieurs semaines. Durant toutes ces semaines, le cordon humain des militants du SDF restera pour protéger leur leader. Certains dormiront même à même le sol", relate l'écrivain Arol Ketch, à propos de cette tentative d'arrestation de Fru Ndi.

Plein de convictions, Fru Ndi n'a pas abandonné sa volonté de diriger le Cameroun. Mais deux fois de suite, l'homme politique est encore passé à côté de son rêve en 2004 face à Paul Biya lors des présidentielles.

"Le digne" fils de Bamenda, qui milite pour les droits des anglophones ne dort pas sur les lauriers. Ses échecs cuisants aux échéances présidentielles ne l’ont pas dissuadé de poursuivre son combat avec son parti SDF créée en 1990.