L’opposant camerounais Maurice Kamto a déjà traversé l’étape de la prison dans sa carrière. En effet, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), avait été arrêté le 28 janvier 2019, après avoir contesté les résultats de l'élection présidentielle de 2018 au Cameroun, dans laquelle il était candidat. Il a ensuite été incarcéré pendant environ huit mois avant d'être libéré le 5 octobre 2019.
Seulement, à la veille de la présidentielle de 2025, la tension est en train de monter. Des menaces envers la classe politique de l’opposition. Une arrestation est encore à craindre ? Bien malin celui qui va répondre à cette question avec exactitude.
Mais Pierre Blériot Nyemeck la,ce déjà l’alerte. Pour lui, il n’est plus question d’arrêter ce leader de l’opposition. « Kamto mérite respect au Cameroun (...) Ceux qui avaient arrêté Kamto, qu'ils se préparent aussi. Ils ne feront pas 09 mois comme Kamto, mais 09 ans, 19 ans », a menacé Pierre Blériot Nyemeck dans LIBRE EXPRESSION sur Info Tv.
« Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto a lui aussi récemment traversé une période tumultueuse. Si le parti d’opposition a dénoncé son lot de tracasseries administratives bien avant la nomination de Paul Atanga Nji au ministère de l’Administration territoriale, en mars 2018, celui-ci ne s’est pas privé d’enfoncer le clou.Ainsi, à la veille de l’élection présidentielle d’octobre 2018, Paul Atanga Nji a multiplié les interdictions de manifestations à l’encontre du MRC et d’autres organisations de la société civile. Puis ont suivi les épisodes des « marches blanches », organisées en janvier 2019 par le principal parti d’opposition, et qui aboutiront à l’arrestation des principaux leaders du parti, dont son président, Maurice Kamto, mais aussi Albert Dzongang, Alain Fogué et Michelle Ndoki », notait Jeune Afrique