La communauté littéraire camerounaise est secouée par des accusations graves à l'encontre de l'écrivain renommé Enoh Meyomesse. L'écrivain a été récemment arrêté au siège de Canal 2, tard dans la nuit d'hier, suite à une plainte pour "abus de confiance et escroquerie" déposée par Marcel Olivier Ndi. Cependant, après une confrontation avec le plaignant et la présentation de preuves, Enoh Meyomesse a été libéré ce soir aux environs de 18h.

Marcel Olivier Ndi, un proche du regretté Paul Éric Kingue, affirme avoir sollicité l'aide d'Enoh Meyomesse pour trouver un éditeur en Allemagne pour son livre "Paul Éric Kingue, la Vérité Interdite". En échange, l'écrivain aurait demandé une somme de 500 euros. Le plaignant a envoyé 510 euros le 22 juin 2022 via Wafacash, comme en témoigne un document. Cependant, après avoir reçu l'argent, Enoh Meyomesse aurait disparu, laissant Marcel Olivier Ndi surpris de voir son livre en vente sur Amazon sans son consentement ni contrat. L'écrivain aurait apparemment perçu l'argent des ventes à la place de l'auteur. Face à cette situation, Marcel Olivier Ndi a déposé une plainte contre Enoh Meyomesse pour les motifs susmentionnés.

Enoh Meyomesse a été interpellé par les éléments du Sed lors de sa présence à Canal 2 hier soir. Une confrontation entre les deux parties a eu lieu aujourd'hui, durant plusieurs heures. Dans un premier temps, l'accusé a tenté de nier les accusations, mais il a finalement été confondu par les éléments de preuves présentés. Il a donc avoué les faits, présenté ses excuses et signé une reconnaissance de dette afin de dédommager le plaignant par tranche. Son passeport a été retenu par le Sed, et il s'est également engagé à cesser toute vente de livres sur Amazon, ainsi qu'à payer les nouveaux frais d'édition à une maison d'édition recommandée par Marcel Olivier Ndi au Cameroun. Suite à cela, Enoh Meyomesse a été remis en liberté aux environs de 18h.

Cependant, les accusations ne s'arrêtent pas là. Un enseignant de l'Université de Yaoundé 1 du nom de Emmanuel Iton À Ngoufan affirme également avoir été escroqué par Enoh Meyomesse d'une somme de 100€ pour l'édition de son livre intitulé "Essai sur les Attitudes Politiques et le Vote des Electeurs, Trois Décennies de Démocratie". De plus, Célestin Djamen, qui a témoigné cet après-midi, prétend également être une victime de l'écrivain. Il reproche à Enoh Meyomesse d'avoir mis son livre "Le Fédéralisme Unitaire" en vente en ligne et d'en tirer les revenus sans son accord. Des rumeurs font également état d'un commissaire de police qui aurait été abusé par Enoh Meyomesse.

Ces allégations sérieuses exigent une enquête approfondie pour établir la véracité des faits. Il est crucial que la justice soit rendue et que les auteurs lésés soient dédommagés de manière appropriée. La communauté littéraire observe avec attention l'évolution de cette affaire, qui soulève des questions sur l'intégrité et la confiance au sein du monde littéraire au Cameroun.