Ernest Obama n’a visiblement pas convaincu mercredi lors de son passage sur Canal 2 International. L’attitude du chef du département de la communication qui a preuve d’un excès d’arrogance durant tout le programme a déplu Serge Nkepseu. Il invite les jeunes étudiants en communication à ne pas prendre Ernest Obama comme une référence.

« A mes petits frères qui rêvent un jour être communicateur d'une institution, ne retenez rien de ce que vous avez vu hier sortir de la bouche d'un "communicant" d'une des plus prestigieuses institution de notre pays. C'est ce qu'il ne faut jamais faire ! Ne prenez rien de ça ! Si vous voulez vous inspirer, allez sur YouTube, recherchez le dernier passage de Alexandre Siewe à l émission l'Arène à Canal 2 », a-t-il déclaré.

Pour lui, Ernest Obama est un piètre communicant spécialisé dans la propagande à outrance.

« Voilà comment s'exprime un vrai communicateur. Les éléments de langages, la gestuelle, le bon sens et la logique s'enchevêtrent dans le discours. Il n'y a pas d'arrogance, de mépris, de volonté de mépriser pour passer le message à la cible. Il y a une grosse différence entre la communication, le journalisme et la propagande. Ce qui s'est passé hier est tout, sauf un de ces registres ! C'est un autre genre qui dépasse la propagande ! La communication est un métier sérieux, peut être même le plus important. Il faut des professionnels pour le faire... », a-t-il ajouté.

Incompétence

Mercredi sur les plateaux de Canal 2 International, l’ancien directeur général de Vision 4 explique pourquoi Samuel Eto’o ne s’est pas attaché les services de Jean Bruno Tagne à la FECAFOOT. Le nouveau patron des lieux aurait fait son choix en se basant sur la compétence des « candidats ».

« Après l'annonce de sa candidature, monsieur Eto'o a choisi Jean Bruno Tagne comme directeur de campagne. M. Jean Bruno Tagne qui a écrit de violents livres contre Eto'o, il a choisi de l'accompagner. Monsieur Eto'o n'a fait aucune promesse à quelqu'un concernant quoique ce soit à la Fecafoot. A la Fecafoot, il s'entoure des compétences qui peuvent bonifier son mandat », révèle Ernest Obama.