L'affaire Martinez Zogo connait de nouveaux rebondissements ces deux derniers jours. Le SED a repris sa vague de convocation et un lot de journalistes et de consultants Tv a déjà été convoqué. Dans ce lot l'on retrouve le journaliste Jean Bruno Tagne et le Dr. Chuo Walters.
Paru en premier comme une rumeur, la rédaction de Camerounweb vient d'avoir confirmation de la convocation du journaliste Boney Philippe de Vision 4. En effet, convoqué ce 22 mai dans le cadre de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo comme Jean Bruno Tagne, le journaliste Boney Philippe s’y rendra finalement ce mercredi. Les motifs évoqués par les convocations ont aussi fuités et il ressort que les journalistes devront répondre pour « diffamation en complicité et autres ».
A en croire des sources médiatiques, Philippe Boney a été convoqué suite à l’émission de CLUB ÉLITES organisée sur les antennes de la chaîne Vision 4 portant sur les révélations explosives du prêtre orthodoxe OLA BÉBÉ qui lui-même, ami de Martinez Zogo a été assassiné quelques jours après ses premières confidences. Or les révélations d’OLA BÉBÉ ont été faites sur la base des investigations du journaliste Jean Bruno Tagne.
Concernant la convocation du Dr. Chuo Walters, Médiatude indique que cette convocation intervient après son passage dimanche dernier à l’émission Canal presse sur Canal 2 International. Où il s’est illustré par des propos qui ont intrigué plus d’un. Il s’est vanté d’être « la voie de sortie de la Crise anglophone », ajoutant même qu’il « cause avec le président de la République ».
En effet, alors que la nouvelle de la convocation de Chuo Walter au SED se répand, les spéculations et la curiosité grandissent quant aux motifs de cette invitation. Chuo Walter est connu pour sa participation active à la résolution de la crise dans les régions anglophones du Cameroun, communément appelée le conflit du NOSO.
C’est la deuxième fois que le docteur Chuo Walters, fait face à une réponse des autorités, après des déclarations dans un débat télévisé. Le 4 septembre 2022 au cours de la même émission Canal Press, c’était la Sécurité militaire (Semil) qui avait manifesté son courroux suite à des propos élogieux envers les « ambazoniens ». Chuo Walters avait assuré que les « Ambazoniens », contrairement à ce que l’armée camerounaise rapporte sur eux, font plus tôt du bien aux populations du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Selon ses dires, ces derniers auraient construit « 260 écoles », « recruté des enseignants ».
Et il a aussi indiqué que « seuls 5 départements sur 13 dans les régions anglophones (Nord- Quest/Sud-Ouest), sont contrôlées par l’armée camerounaise et le reste par les ambazoniens », soit 20 villes contrôlées par l’Etat du Cameroun et 70 villes par les séparatistes.
Ces propos avaient alors poussé Sémil a se rendre dans les locaux de la chaîne Canal 2 international à Yaoundé, pour interrompre l’émission Canal presse. Mais ses éléments, n’avaient pas trouvé les intervenants, car le programme se déroulait plutôt dans les locaux de la chaîne à Douala. Il a affirmé qu’il avait été « arrêté par la Semil », puis relâché, et chassé de « l’université », pour ses déclarations à Canal presse, indique Médiatude.