Le 24 janvier 2025, la petite ville d'Obala a été secouée par la mort tragique de Kati, mère de trois enfants, victime de violences conjugales. Son mari, Ateba Roméo, militaire de profession, l’a soumise à des maltraitances régulières, jusqu'à ce que la situation prenne une tournure fatale en ce début d'année.
Mi-janvier, après une énième agression d'une rare brutalité, Kati a sombré dans l'inconscience, frappée avec une telle violence qu'elle a été hospitalisée pendant plusieurs jours. Malgré des soins médicaux, elle est sortie de l'hôpital dans un état fragile. Peu de temps après son retour à la maison, elle a succombé à ses blessures entre les bras de sa fille. Une source familiale raconte avec émotion les violences qu'elle subissait : Ateba Roméo utilisait parfois une machette pour la frapper, et dans certains cas, il l’attachait avant de la brutaliser.
Kati n'est malheureusement pas la seule victime de cette barbarie. En janvier 2025, elle est l'une des dix femmes qui ont perdu la vie à la suite de violences conjugales, selon les données recueillies par Griote.