Actualités of Saturday, 22 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Assassinat à Yaoundé : une jeune étudiante poignardée à mort

Photo de la jeune étudiante tuée Photo de la jeune étudiante tuée

Le Cameroun a été confronté ces dernières années à une vague de violence sans précédent, et Yaoundé, la capitale du pays, semble être l'une des villes les plus touchées. Les femmes, en particulier, sont devenues les proies les plus faciles des criminels qui sévissent dans l'ombre.

Mlle Kenmoe Loïce, étudiante en Master 2 en géo-science à l'université de Yaoundé 1, est malheureusement la dernière victime en date de cette vague de violence. La jeune femme a été poignardée à mort à l'entrée de son domicile alors qu'elle rentrait des cours. Cette triste nouvelle a porté à 19 le nombre de femmes assassinées en l'espace de seulement trois mois.


« Mlle Kenmoe Loïce, étudiante en Master 2, filière géo-science à l'université de de Yaoundé 1 vient de compléter la liste de 19 femmes assassinées en l'espace de trois mois. La jeune dame a été poignardée à mort à l'entrée de son domicile alors qu'elle revenait des cours.
Le silence des autorités sur la série des feminicides à Yaoundé confirme leur implication directe ou indirecte sur ces événements. Par le passé, à la veille de chaque remaniement ministériel des crimes horribles (trafics d'organes, d'ossements humains) perpétrés par les caciques du régime de Paul Biya ont toujours eu lieu avec pour but le maintien de ces derniers aux affaires de la république », précise la lanceur d’alerte Nzui Manto.


Malheureusement, le silence des autorités face à cette série de féminicides ne fait que confirmer leur implication directe ou indirecte dans ces événements tragiques. En effet, il est à noter que par le passé, à la veille de chaque remaniement ministériel, des crimes horribles ont toujours été perpétrés par les caciques du régime de Paul Biya dans le but de maintenir leur pouvoir en place. Il s'agit notamment de trafics d'organes et d'ossements humains.

La situation est d'autant plus inquiétante que les autorités ne semblent pas prendre de mesures concrètes pour protéger les femmes de la violence qui les menace. La population est donc en droit de se poser la question de savoir si les autorités ne sont pas complices ou du moins passives face à ces actes de violence.

Il est donc urgent que les autorités camerounaises prennent des mesures pour protéger les femmes et mettre un terme à cette vague de violence qui les touche de manière si brutale. La société civile, les organisations de défense des droits de l'homme et les médias doivent également continuer à sensibiliser l'opinion publique sur cette question cruciale afin de faire pression sur les autorités pour qu'elles agissent. Enfin, il est important que les auteurs de ces actes de violence soient traduits en justice et que les victimes obtiennent justice et réparation.