La mort intrigante de la gardienne de prison Florence Ayafor reste toujours non élucidée pour certains Camerounais. Le journaliste Michel Biem Tong fait partie de ceux-là.

Pour lui, il est très certain que les individus accusés pour ce meurtre lâche ne sont que des boucs émissaires sacrifiés par des membres bien connus du gouvernement qui sont derrière ce crime odieux.

Dans plusieurs de ses publications que nous avons déjà relayées, le Camerounais a dénoncé des hommes comme le Secrétaire général à la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngoh et Cie.

Vendredi le 13 janvier 2023, Michel Biem Tong a remis le coup, cette fois-ci en citant Dr Success Nkongho.

« Mince, Success Nkongho accuse Ferdinand Ngoh Ngoh d’avoir commandité les crimes sur Florence Ayafor et les élèves de Kumba », lit-on sur sa page.

Success Nkongho est théologien, défenseur des droits de l'homme, activiste de la paix, entrepreneur, politologue, philanthrope.

Il fut l’un des plus grands combattants séparatistes ambazoniens qui a finalement décidé de ranger les armes et d’oublier sa rancœur.

C’est le même homme qui a récemment accusé la Fondation Paul Ayah Abine de financer la guerre dans les régions anglophones du Cameroun.

Dr Success Nkongho a confié dans un témoignage que « j'ai quitté la guerre parce que je ne peux plus participer à ce conflit où toutes les lois internationales sont violées, où des personnes sont mutilées ».

En réalité, « je suis un homme de conscience. Cette guerre a créé des divisions entre nous, les anglophones. Au lieu de lutter pour la démocratie, les ambazoniens ont imposé leur opinion en utilisant les armes ».

Le journaliste Michel Biem Tong, dans une précédente publication, a écrit : « Justice pour Florence Ayafor et Comfort Tumasang : deux victimes emblématiques d’un régime criminel, sanguinaire et génocidaire qui utilise des corps sans tête de jeunes filles.

Ces personnages monstrueux qui dirigent le Cameroun se sont faits du gros beurre sur le sang de pauvres innocentes car après les avoir fait égorger comme des poulets, ils faisaient payer des centaines de millions de francs CFA au contribuable camerounais pour de prétendues enquêtes sur ces assassinats et pour assister les familles endeuillées (…) ».