• Le GICAM a réagi
• Il a envoyé une note au régime de Yaoundé
• Il demande de retrouver les auteurs de ce crime odieux
Le cas d'assassinat de Martinez Zogo a laissé plusieurs Camerounais sans voix. La cruauté du drame odieux a fait réagir plusieurs personnes, personnalités, institutions et ambassades.
Le Groupement Interpatronal du Cameroun (GICAM) a aussi réagi sur la question.
En effet, le patronat camerounais a envoyé une note au régime de Yaoundé. Il demande de retrouver et de punir les auteurs du crime odieux commis sur la personne du journaliste Zogo, car rappelle le GICAM, la peur qu'induisent les insécurités de toute nature est un frein à l'investissement au Cameroun.
« Le Groupement Inter-Patronal du Cameroun (GICAM) a appris avec une vive consternation, la nouvelle du décès de Monsieur Martinez ZOGO, survenu dans des circonstances pour le moins troubles », a écrit Célestin Tawanba, le Président du GICAM.
« Le métier de journaliste qu'exerçait l'infortune, ajoute à l'émotion et à l'indignation qu'au nom des Entreprises membres, le Président du GICAM, tient à exprimer, précise-t-il.
Le Président du GICAM saisit l'occasion de cette monstrueuse tragédie « pour rappeler que dans tous les pays, le premier moteur de l'investissement est la confiance qu'induit une sécurité minimale assurée aux personnes et à leurs biens par les pouvoirs publics ; pour souligner que la peur que génèrent les insécurités de toutes natures, est un frein à l'investissement aussi bien endogène qu'étranger »
« Tout en demeurant attentif aux résultats des investigations policières sur ce crime qui altère la notation de notre pays, le GICAM fait confiance aux pouvoirs publics dans leur détermination affirmée à assurer à tous et à chacun la sécurité, et de manière circonstanciée, à retrouver et à punir les auteurs du crime odieux commis sur la personne du journaliste ZOGO » a conclu le GICAM.