D'après les récentes révélations de Jeune Afrique, l'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo, journaliste camerounais tué en janvier 2023, a mis en évidence le rôle de Chantal Ayissi, une artiste de la diaspora, dans la médiation entre la victime et Jean-Pierre Amougou Belinga, l'un des principaux suspects.

Jeune Afrique rapporte que les enquêteurs ont passé au crible l'ensemble des équipements électroniques saisis dans le cadre de l'affaire, révélant ainsi des échanges édifiants entre les différents protagonistes. Parmi ces échanges, ceux de Chantal Ayissi, qui a tenté de jouer les médiatrices entre Martinez Zogo et Amougou Belinga.

Les enquêteurs se sont intéressés à la période allant de décembre 2022, début de la filature de Martinez Zogo, à janvier 2023. Les téléphones de la victime, présentateur de l'émission « Embouteillage » sur Amplitude FM, ont réservé quelques surprises, notamment concernant le rôle de Chantal Ayissi.
Selon Jeune Afrique, les échanges retranscrits par les enquêteurs montrent que Martinez Zogo et Amougou Belinga étaient à couteaux tirés. On apprend également que Chantal Ayissi a tenté de les réconcilier, en demandant à l'animateur de tempérer les propos qu'il tient publiquement dans son émission. Le 1er juin 2022, elle lui écrit via l'application WhatsApp : « [Laisse] le zomloa des zomlo'o tranquille ». La réponse de Martinez Zogo est sans appel : « C'est Amougou Belinga qui m'a envoyé en prison, ma chère sœur Chantal, lui répond-il sèchement. Est-ce que c'est normal ? »

Ces révélations, rapportées par Jeune Afrique, mettent en lumière le rôle de Chantal Ayissi dans la médiation entre Martinez Zogo et Amougou Belinga avant l'assassinat du journaliste. Bien que ses efforts n'aient pas abouti, son implication témoigne des tentatives pour apaiser les tensions entre les deux hommes.