Bien qu’Amougou Belinga, Maxime Eko Eko et Justin Danwe soient en prison, il existe encore d’autres personnes dont les noms ont été cités dans l’affaire Martinez et qui n’ont pas été entendus. Le premier sur la liste est le Ministre d’Etat de la Justice garde des sceaux Laurent Esso.
Vu que Paul Biya n’a pas donné l’ordre pour faire interroger son ministre, Le Comité de libération des prisonniers politiques se tient prêt à engager des poursuites devant les juridictions internationales pour que justice soit faite pour l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. L'organisation détient une carte dans ses mains pour faire tomber le ministre camerounais.
Justice Pour Martinez Zogo. Aucune manipulation n’effacera la douleur d’un peuple dont un des fils a été sauvagement assassiné sur ordre des dignitaires d’un régime de la terreur.
Reporters Sans Frontières (rsf.org/fr) pointe clairement un donneur d’ordre…Laurent Esso, ministre d’État de la Justice Garde des Sceaux, en concertation avec l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga
Tout devra être fait, y compris devant les juridictions internationales, pour les
poursuivre.
Notre association se tient prête à se porter partie civile.
En effet, c’est le drame judiciaire d’une enquête médiévale devant un Tribunal militaire sur l’assassinat atroce du journaliste Martinez Zogo, qui dure depuis de nombreux mois maintenant, malgré les accusations renouvelées et maintenues des militants camerounais des droits de l’Homme selon lesquelles la recherche de la vérité par le procureur dans l’affaire Zogo a été entravée par le harcèlement, l’intimidation, l’étouffement, les représailles et l’obstruction du système judiciaire sous l’autorité de M. Laurent Esso.
Car il y a clairement un conflit d’intérêts en jeu ici, lorsque la personne qui supervise le pouvoir judiciaire utilise son pouvoir et son influence pour essayer d’être à la fois juge et partie.
Les motivations de l’homme et sa campagne transparente d’intimidation de la justice afin de désamorcer – ou du moins de distraire – les accusations portées contre lui sont pleinement exposées aux yeux de tous malgré sa forte emprise sur la justice camerounaise.
En conséquence, alors que M. Esso ne peut ignorer que le Cameroun est signataire du Statut de Rome instituant notamment la Cour pénale internationale en 1998, la question évidente ici est que le gouvernement camerounais responsable du meurtre atroce de M. Martinez Zogo n’a ni la capacité ni la volonté d’enquêter contre lui-même.
Nous nous tenons prêts à engager une action civile car les termes du traité de Rome s’appliquent dans le cas de Zogo. La Cour pénale internationale n’existe que pour affirmer sa compétence lorsqu’un pays n’a pas enquêter sur ses propres ressortissants pour les infractions les plus graves.
Par conséquent, notre organisation encourage et soutiendra l’enquête de la Cour sur cet assassinat atroce, parce que c’est pour cela que la Cour internationale a été créée, c’est-à-dire pour enquêter sur des crimes internationaux qui n’ont pas fait l’objet d’une enquête fiable par le pays qui les a commis. Il nous appartient donc de l’y aider en conformité avec nos missions et c’est pourquoi notre association devra inévitablement au moins se porter partie civile.
Plus jamais ça !