La nouvelle est tombée en début de soirée comme un gigantesque coup de tonnerre. Rapidement, beaucoup de médias dans le monde l’ont confirmée, reconnaissant que la mort a emporté le patron de l’un des groupes mercenaires les plus sollicités dans le monde.

« International. Russie. Le chef de Wagner mort dans le crash de son jet privé abattu. Prigojine, patron de Wagner présent il y a encore quelques jours en Afrique est parmi les victimes du crash de son jet privé atteint par un projectile dans le ciel Russe. Les médias russes confirment son décès », lit-on sur la page de Nzui Manto.

Le site 'Les Echos' le confirme : « C'est un coup de théâtre à la fois dramatique et surprenant pour la Russie. Evgueni Prigojine aurait péri dans le crash d'un avion associé à son groupe de mercenaires Wagner ».

« Le groupe Wagner, également connu comme PMC Wagner, est une organisation paramilitaire russe qui œuvre dans le but d'assurer la défense des intérêts extérieurs de la Russie. Fondé le 1er mai 2014 par l'oligarque Evgueni Prigojine, le groupe est présenté à ses débuts comme une société militaire privée russe fournissant des mercenaires avant de se diversifier dans la prospection minière et l'exploitation de ressources naturelles diverses, notamment en Afrique », sait-on.

Selon les archives consultées, « le gouvernement russe et Prigojine ont toujours démenti tout lien avec le groupe Wagner, jusqu'à ce que Prigojine reconnaisse en 2022 avoir créé le groupe. Il a été actif notamment lors de la guerre du Donbass et de la guerre civile syrienne, puis dans d'autres zones de conflits ».

Les membres du groupe Wagner sont soupçonnés d'exactions, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité au Mali, en Libye, en Centrafrique, en Syrie et en Ukraine. Le groupe est sanctionné par l'Union européenne en 2021. Il est aussi considéré par les États-Unis depuis le 20 janvier 2023 comme une organisation criminelle internationale, et comme une organisation terroriste par l'Ukraine, ainsi que d'autres pays à partir de février 2023 ».

Au Cameroun, l’on a toujours susurré que le gouvernement ou alors certaines factions dissidentes collaboreraient avec ce groupe qui depuis près d'une décennie, a tissé un réseau d'influence impressionnant sur le continent africain.