Actualités of Tuesday, 21 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Assassinat : ‘chaque pas vers la vérité et la reconnaissance, est une avancée’

Martin Camus Mimb réagit à la nomination de Blick Bassy Martin Camus Mimb réagit à la nomination de Blick Bassy

Le Cameroun passe par un temps assez sensible et lié à l’assassinat du journaliste d’investigation, Martinez Zogo. Il a été froidement assassiné par des individus non identifiés jusque-là. Une enquête a été ordonnée par le président Paul Biya.

Pendant ce temps, une commission mémoire a été mise sur pied au mémoire. C’est l’œuvre du président français Emmanuel Macron. A la tête de cette commission, le Camerounais Blick Bassy. Ensemble avec l’historienne française Karine Ramondy, ils vont codiriger la commission d’enquêtes.

Ils vont travailler sur l'action de la France au Cameroun pendant la colonisation et après l'indépendance du pays. La nomination de l’artiste camerounais à la tête de cette commission est un message fort pour la jeunesse camerounaise. Martin Camus Mimb n’a pas tari d’éloges à l’égard de son compatriote.

« Félicitations à toi BLICK BASSY. L’artiste camerounais a été nommé par le Président Emmanuel Macron pour codiriger la « commission mémoire » chargée de clarifier le rôle de la France durant cette période de la colonisation et des guerres d’indépendance », se réjouit le journaliste.

« On peut faire les thèses dessus, être d’accord ou pas, mais rappelons qu’il est l’un des rares, sinon le seul artiste de cette envergure à avoir récemment consacré un projet musical à Ruben Um Nyobè, intitulé « 1958 », en mémoire à l’assassinat du Mpodol le 13 septembre 1958. Un projet engagé qui lui a forcément permis d’attirer l’attention sur cette période restée taboue dans les milieux français. Chaque pas vers la vérité et la reconnaissance, est une avancée. Peut-être pas au rythme souhaité, mais à la cadence d’un changement inévitable. Bravo ! », a ajouté Martin Camus Mimb.

Il est important de rappeler que la création de cette commission avait été annoncée en juillet 2022 par Emmanuel Macron lors de sa visite à Yaoundé. Le Président français avait promis une ouverture totale des archives sur la Guerre du Cameroun (1955-1971).