Une personne a été appréhendée dans le cadre de l'enquête concernant le décès du vice-consul de France à Douala, selon un article récent de Jeune Afrique. Cependant, cela ne suffit pas pour éclaircir les zones d'ombre qui persistent autour de cette tragédie.

Selon Jeune Afrique, l'enquête sur les circonstances de la mort de Christian André Marie Hué, âgé de 66 ans, est en cours sous la direction conjointe de la Division Régionale de la Police Judiciaire (DRPJ) du Littoral et de la Légion de Gendarmerie du Littoral, en collaboration avec des membres du service de sécurité de l'ambassade de France au Cameroun. Des sources concordantes rapportent qu'une personne a été arrêtée le 21 août et est actuellement détenue dans les locaux du Secrétariat d'État à la Défense (SED).

Malgré cette arrestation, les circonstances du décès du diplomate français, en poste au Cameroun depuis septembre 2021, demeurent floues, affirme Jeune Afrique. Bien que le fait qu'il ait été retrouvé suspendu à une corde puisse suggérer un suicide, aucune hypothèse n'est exclue à ce stade par les enquêteurs.

Ces derniers jours, plusieurs médias locaux, cités par Jeune Afrique, ont relayé des informations selon lesquelles Christian Hué aurait été victime de chantage lié à un réseau de trafic de visas présumé opérant au sein du consulat de France à Douala. Toutefois, Jeune Afrique souligne ne pas être en mesure de confirmer ces allégations spécifiques.

Dans un communiqué daté du 19 août, l'ambassade de France au Cameroun a exprimé sa "profonde émotion" suite à cette "disparition brutale". Le service des visas du consulat de Douala a, quant à lui, été "suspendu jusqu'à nouvel ordre", limitant actuellement le traitement aux cas urgents, selon Jeune Afrique.