La nouvelle a secoué la région de l’Ouest ce lundi : Koulbout Aman David, ancien préfet du département de la Mifi et du Dja et Lobo, a été retrouvé mort chez lui, victime d’une blessure par balle à la tête. Si les premières informations laissaient penser à un suicide, des révélations récentes laissent croire que sa mort pourrait être liée à un drame familial aux allures de crime passionnel.
Selon des sources proches de l’enquête, l’ancien préfet aurait surpris son fils en flagrant délit avec sa seconde épouse. Une altercation violente aurait éclaté, au cours de laquelle un coup de feu aurait été tiré. La balle aurait atteint Koulbout Aman David, lui causant une blessure mortelle. Les deux amants, présumés impliqués dans cette tragédie, ont été placés en garde à vue pour exploitation des faits. Les enquêteurs tentent désormais de reconstituer les événements pour déterminer les responsabilités de chacun.

Koulbout Aman David, figure respectée de l’administration camerounaise, avait récemment évoqué des problèmes de santé qui l’affectaient profondément. Certains de ses proches confient qu’il traversait une période difficile, tant sur le plan physique que moral. Cependant, rien ne laissait présager un acte aussi radical.
Cette tragédie intervient dans un contexte où les cas de suicides défraient régulièrement la chronique au Cameroun. Après le récent décès du proviseur de Nguelmedouka, la mort de l’ancien préfet relance le débat sur les pressions sociales, professionnelles et familiales qui pèsent sur les individus.
Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Les proches de Koulbout Aman David réclament justice, espérant que la lumière sera faite sur cette affaire qui a plongé la communauté dans l’émoi.

En attendant les conclusions de l’enquête, la région de Bafoussam pleure la disparition d’un homme qui a marqué de son empreinte l’administration locale. Les Camerounais, quant à eux, s’interrogent sur les raisons profondes de cette vague de drames personnels et appellent à une prise de conscience collective pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.