Actualités of Friday, 28 July 2023

Source: www.camerounweb.com

Assassinat : un nouveau témoignage change la donne, la justice va sévir

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Un habitant de Ngodi Bakoko exprime son témoignage concernant l'insécurité grandissante dans la région. Selon lui, des délinquants, principalement originaires du Tchad et de la République centrafricaine, ont pris le contrôle de Ngodi Bakoko depuis plusieurs mois. Ils se cachent parmi les conducteurs de motos et commettent des agressions, des viols et des meurtres chaque nuit.

Le témoin dénonce également un système de corruption bien organisé qui permet à ces délinquants de se déplacer sans pièces d'identité valables à travers le Cameroun. Ils paient systématiquement des pots-de-vin de 1000 FCFA à chaque contrôle de gendarmerie et utilisent parfois des services de paiement mobile pour régler ces sommes aux gendarmes.

Malgré les plaintes déposées auprès de la chefferie par le passé pour signaler l'insécurité croissante, les autorités traditionnelles corrompues par certaines associations n'ont jamais donné suite aux préoccupations des habitants. Le témoin accuse ces délinquants venus d'ailleurs d'être responsables des actes criminels commis dans la région, avec la complicité des autorités locales.



TÉMOIGNAGE D’UN HABITANT DE NGODI BEKOKO APRÈS LA MORT D’UNE JEUNE FEMME HIER SOIR PROVOQUÉE PAR UN MALFRAT :
« Ça fait des mois et des mois que NGODI est aux mains des délinquants venus majoritairement des pays de la sous-région tels que le Tchad et la République centrafricaine. Ils se cachent dans l’activité de conducteur de motos où chaque nuit ils agressent, violent ,assassinent les citoyens. Ce qu’il faut rappeler est que cette insécurité est le fruit d’une système de corruption bien hiérarchisé. Ces gens n’ont aucun papier d’identité et lorsqu’ils se déplacent à travers le Cameroun,ils paient à chaque contrôle de gendarmerie 1000 fcfa et règlent parfois cette somme aux gendarmes par OM ou MTN mobile money.
Ici à Ngodi suite à la découverte de cadavres par le passé nous avons eu à saisir la chefferie par des plaintes concernant l’insécurité . Mais à chaque fois les autorités traditionnelles corrompus par certaines associations n’ont jamais donné suite .
À NGODI ce sont les délinquants venus d’ailleurs qui nous assassinent avec la complicité de nos autorités »








URGENT : ça tire à Ngodi Bakoko, la tension est vive
La ville de Douala, plus précisément le quartier de Ngodi Bakoko, est actuellement le théâtre de tensions croissantes. Les populations se sont soulevées suite à l'assassinat tragique d'une jeune femme par des individus originaires du septentrion, accusés d'être des "Bensikineurs". La situation a exacerbé les frustrations accumulées envers les chefs traditionnels corrompus, qui sont pointés du doigt pour leur inaction face à l'insécurité grandissante dans la région.

Le lanceur d’alerte , N'zui Manto, a reçu un témoignage poignant décrivant la situation alarmante à Ngodi Bakoko. Le meurtre de la jeune femme est considéré comme le dernier épisode d'une série de crimes subis par la population locale, qui souffre depuis des années du fléau de l'insécurité. Les habitants dénoncent également l'attitude sourde des autorités traditionnelles envers leurs préoccupations, alors qu'ils semblent être plus attentifs aux pots-de-vin offerts par les coupables.

Le cœur du problème réside dans la présence de personnes issues du septentrion, communément appelées "noir-noir" ou "Babanas", qui se sont installées sans identité officielle ou domicile fixe. Leur mobilité et leur absence de pièces d'identification compliquent leur traçabilité, ce qui a entraîné une recrudescence de délits et de crimes dans la région. Les autorités locales ont été interpellées à plusieurs reprises pour agir contre cette situation, mais des associations nordistes semblent entretenir des arrangements avec la chefferie pour échapper à toute enquête ou arrestation.

La frustration monte également face à des chefs traditionnels corrompus qui semblent plus préoccupés par les gains financiers que par la sécurité de leur communauté. Des rapports font état de pots-de-vin versés à la chefferie par les associations nordistes pour éviter toute enquête sur leurs membres, même lorsqu'ils sont accusés de viols ou de cambriolages. Porter plainte auprès des autorités locales pour identifier les agresseurs ou les violeurs s'accompagnerait même de demandes de frais exorbitants.

La situation à Ngodi Bakoko est devenue intenable pour les populations locales qui voient leur vie et leur sécurité sacrifiées au profit de l'impunité des délinquants et de la corruption de certains chefs traditionnels. La tension reste vive et la colère gronde face à l'inaction des autorités face à cette situation alarmante. Il est essentiel que des mesures concrètes soient prises pour restaurer la sécurité dans la région et pour que justice soit rendue aux victimes.