Après les nouvelles de l'assassinat de Martinez Zogo, plusieurs acteurs politiques camerounais ont exprimé leurs inquiétudes par rapport aux dangers que courent plusieurs autres journalistes et lanceurs d'alertes.

La sortie du professeur Maurice Kamto a le mérite de dresser une barrière autours de vie de deux journalistes camerounais. Il s'agit de Haman Mana et de Paul Chouta.

Le siège du journal du premier a été cambriolé il y a quelques semaines, et le second a été enlevé par des hommes armés, tabassé puis jeté nu dans la nature (un peu comme le cas de Martinez Zogo). Paul Chouta a eu de la chance, car ses ravisseurs l'avaient laissé pour mort.

"Le contexte d'insécurité généralisé, orchestré impunément dans le pays par les clans et gangs engagés dans la guerre de succession antidémocratique au pouvoir, exige de l'État du Cameroun qu’il prenne des mesures d'urgence pour la sécurité gravement menacée de 2 citoyens. Il s’agit de M. Haman MANA, Directeur de publication du journal LE JOUR, et de M. Paul CHOUTA, lanceur d'alerte (enlevé et torturé à plusieurs reprises et survivant miraculé). Les mesures de protection dont ils ont besoin doivent s'étendre à leurs familles respectives. Si par malheur il arrivait quoi que ce soit à M. Haman MANA et à M. Paul CHOUTA, l'État du Cameroun et ses services de sécurité en seraient tenus responsables, comme ils le seront de l'assassinat de Martinez ZOGO"