Le président de la Chambre basse du parlement a instruit le renforcement des mesures sécuritaires à l’Assemblée Nationale et à l’hôtel des députés.
Cinq jours après, l’opinion attend toujours d’être informée sur les causes de l’incendie qui a ravagé 4 étages du bâtiment administratif de l’Assemblée Nationale. Les enquêtes en cours n’ont pas encore révélé les causes d’un sinistre qui a causé d’énormes pertes matérielles.
En attendant, le président de l’Assemblée Nationale (PAN), Cavaye Yeguié Djibril, a instruit le renforcement des mesures sécuritaires autour de l’hémicycle et de l’hôtel des députés, renseigne La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 20 novembre 2017. « Les instructions ont été données au Secrétaire Général pour complémentation des mesures édictées par le bureau et parallèlement pour renforcer la sécurité autour et à l’intérieur de l’Assemblée Nationale ainsi qu’à l’hôtel des députés », lit-on.
Des mesures qui démontrent que le PAN n’écarte pas complètement l’hypothèse d’un acte criminel. Pourtant, au lendemain de l’incendie, le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma, avait déclaré : « La probabilité est forte pour que l’origine de cet incendie soit accidentelle. Compte tenu de la manière dont notre Assemblée Nationale est gardée, par des militaires, gendarmes et policiers formés qui opèrent la garde de cet édifice 24h24, il serait fort surprenant qu’une main criminelle puisse se glisser à travers les mailles de ce dispositif sécuritaire, pour causer un tel incendie ».
Le bâtiment administratif étant hors d’usage pour le moment, l’hémicycle épargné, abrite depuis lundi, les travaux des différentes commissions ainsi que les plénières.