Selon la «tradition camerounaise», le Gouvernement a remis le projet de loi de règlement à l’Assemblée Nationale avec un peu plus de deux mois de retard, soit le 11 novembre dernier.
Il sera examiné par la Commission des Finances et Budget. Si l’on en croit La Nouvelle Expression du 14 novembre 2016, ce texte est composé de plusieurs curiosités portant l’exécution des programmes en cours de l’année 2015.
Déjà, la Présidence de la République et les services qui lui sont rattachés ne présentent pas les taux d’exécution de leurs projets.
C’est aussi le cas de l’Assemblée Nationale, Elections Cameroon (ELECAM), la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés, le Sénat, le Pensions, la Dette Publique Extérieure et Intérieure, les Subventions et Contributions, les Dépenses communes, etc.
Ces Ministères et ces Institutions ne sont pas les seuls à avoir retenu les données relatives à la réalisation de leurs programmes. Par exemple, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille ne présente aucun taux de la performance de ses programmes.
Le Ministère des Relations Extérieures (MINREX) a mené quatre programmes dont un affiche un taux de réalisation de 0%. «Il s’agit de la gestion des Camerounais à l’étranger.
Un programme qui entend améliorer la contribution de la diaspora à la vie politique, sociale et économique du pays. Le compteur de ce programme demeure à zéro alors que le MINREX affiche un taux de crédit de paiement après ordonnance de l’ordre de 70,23%», révèle le journal.
Bello Bouba Maïgari, le Ministre du Tourisme, a mené deux des trois programmes budgétisés dans son département ministériel. Celui délaissé affiche un taux d’exécution de 0% «Il s’agit du développement de l’offre de tourisme et des loisirs. Un programme qui devait améliorer la qualité des infrastructures touristiques et de loisirs», peut-on lire.
Le Ministère de l’Eau et de l’Énergie affiche au cours de l’année 2015 des taux allant de 0 à 55%. En offre d’énergie, le compteur est resté à zéro selon les informations transmises au Ministère des Finances (MINFI).