Actualités of Monday, 13 November 2023

Source: www.camerounweb.com

Assemblée nationale : Cavayé Yeguié menacé de mort

Depuis peu, une troisième note est en circulation. Depuis peu, une troisième note est en circulation.

La situation est confuse à l’Assemblée Nationale du Cameroun. Quelques jours après la nomination d’un nouveau Directeur de Cabinet. Celui peine à prendre fonction. Selon une source proche du président de l’Assemblée nationale, la cérémonie de passation de service prévue ce jour n’a pas eu lieu. Boukar Abdourahim qui refuse d’accepter son limogeage aurait réussi à quitter finalement son bureau où il s’était enfermé.

Les tentatives de la Semil dirigée par le Colonel Emile Bamkoui pour interroger le DIRCAP sortant ont été sans suite. « L'installation du nouveau DIRCAB prévue ce jour à 10h n'a finalement pas eu lieu. Bien plus, le Commandant du Semil envoyé hier soir au cabinet pour entendre l'iranien a été refoulé par le PAN en personne qui dit qu'il n'y a aucune poursuite contre son neveu », explique l’homme politique Aboubakar Ousmane Mey.

Le désordre reste intact au sommet de l’Assemblée nationale. Cavaye Yeguie qui perd régulièrement de lucidité aurait reçu Kamsouloum, le nouveau Dircab à qui il avait pourtant promis l’installation dans ses fonctions ce 13 novembre. D’autres révélations non encore vérifiées font état de profération de menaces de mort à l’encontre du président de l’Assemblée nationale.

« A-24h de l'installation de son nouveau DIRCAB,le PAN menacé de mort par son frère armé Aboubakar(Massama),appuyé par le lieutenant Mallaya(garde-c PAN).Alamine 1 autre frère agit par phone depuis Mada.le cabinet est bondé de révoltés comme l'ancien SP Maliki. », avait déclaré Aboubakar Ousmane Mey.

La preuve de la Fraude

Après la publication de la note du limogeage de Boukar Abdourahim, directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, un communiqué toujours signé par Cavaye Yeguie sème la confusion dans les esprits. La seconde note remet complètement en cause la première. Selon le communiqué le premier arrêté serait l’acte d'individus sans foi ni loi qui ont imité la signature de Cavaye Yeguie et fabriqué des cachets pour opérer une entreprise de déstabilisation.

Depuis peu, une troisième note est en circulation. Celle-ci n’attribue plus le premier arrêté présidentiel à des faussaires. Elle reconnait son authenticité mais le rapporte. Problème, cette dernière note comporte une grave erreur. Au lieu de la première décision, elle la « reporte ». Pour le juriste Amedee Dimitri Touko Tom, cette erreur d’orthographe est la preuve que le Cameroun n’est plus gouverné.


« Ce document hautement suspect est la preuve irréfutable que le Cameroun n'est plus gouverné. Par ailleurs il renseigne sur le niveau de ceux qui l'ont conçu. Eux qui certainement voulaient voir *rapporter* l'arrêté qui venait de relever le directeur de cabinet du président de l'Assemblée nationale et son secrétaire particulier de leurs fonctions quelques heures plutôt.

Mais, en raison de la faute d'orthographe, au lieu de cela ils ont plutôt « reporté » ledit arrêté. Jusqu'à quand vont-ils tenter maladroitement de « reporter » un acte administratif déjà rendu public qu'ils voulaient plutôt « rapporter ? » , s’interroge-t-il.

Ce désordre au sommet de l’Assemblée Nationale ne surprend point. Depuis plusieurs années le président de l’Assemblée Nationale Cavaye Yeguié aurait perdu une bonne partie de ses facultés cognitives. Il lui arrive fréquemment de ne plus se rappeler des décisions qu’il avait prises précédemment. Des témoins racontent qu’il s’endort régulièrement en pleine réunion. Malgré son état de santé qui laisse à désirer Cavaye Yeguie s’accroche à son fauteuil. Craignant un « coup d’état », il s’oppose à toute idée d’évacuation sanitaire. Les nombreuses tentatives pour l’amener en Inde pour se faire soigner ont échoué. Le président de l’Assemblée nationale préfère mourir au perchoir.

Des sources proches de la présidence de la République indiquent que le chef de l’Etat mécontent de la situation actuelle, appelle à une intervention rapide de Cavaye Yeguie pour mettre de l’ordre dans son administration.