A quelques encablures du renouvellement du Bureau de la Chambre basse, des voix s'élèvent pour suggérer, Cabral Libii pour remplacer l'élu du Wouri Centre. présidée par le bureau d'âge de l'Assemblée nationale en conformité avec le règlement intérieur régissant le fonc tionnement de cette Auguste chambre.
Dans les prochaines heures, les choses iront en s'accélérant. Notamment la mise sur pied d'un bureau en charge de conduire cette 10eme législature. C'est dans ce droit fil que des supputations vont bon train. Au niveau du perchoir, nombre d'observateurs de la scène politique nationale, ne s'attendent pas à une révolution.
Pour beaucoup, Djibril CabayeYeguie devrait logiquement rempiler, surtout qu'au sein de l'hémicycle, le Rdpc, parti ultra-dominant duquel est issu l'élu de la circonscription du Mayo-Sava, il jouit de la préférence du sommet du parti, réputé appliquer la discipline du parti, sans fai blesse. Sans surprise, l'on devrait assister à la reconduction de Cavaye au perchoir de l'Assemblée nationale.
Pour les autres postes du bureau, le 1er vice-président, les vice-présidents (5), les questeurs (4), les secrétaires (12), devraient être issus des partis politiques conformément à la coloration de la Chambre basse. N'empêche que des voix s'élevent pour propulser Cabral Libi, non moins président national du Pcrn, au poste de questeur en lieu et place, du député du Wouri Centre, Joshua Osih. Cette hypothè se serait soutenue et promue par le député Jean Michel Nintcheu, du Wouri Est, exclu du Social democratic avec une trentaine de ses camarades, à travers l'application du 8.2 qui consacre l'auto-exclusion pour activités antiparti, d'après les statuts du Sdf.

Imperturbable en dépit des escarmouches

Du coup, Cabral Libii, outre bénéficiaire du soutien sans faille de ses camarades, pourrait compter sur le truculent députe Jean Michel Nintcheu et son alter égo de l'Union pour un mouvement socialiste
(Ums), Pierre Kwemo, élu du Haut-Nkam.Pas étonnante cette posture de Jean Michel Nintcheu, qui fût directeur de campagne de Joshua Osih lors de la présidentielle d'octobre 2018, lequel depuis un certain temps, tire à boulets rouges sur le premier vice-président national du Sdf, en pole position pour hériter du poste de Chairman de Ni John FruNdi, dont la retraite avait été annoncée.
Le député du Wouri Est, dans ses diatribes contre son ancien camarade, a franchi le rubicond en taxant Joshua Osih de collaborationniste. Pour le sémillant député, Joshua Osih travaille de mèche avec ses amis du parti au pouvoir, desquels il tirerait des avantages et justifierait son strapontin de questeur. Inébranlable, Joshua Osih s'est toujours refusé de plonger dans la gadoue, en laissant libre cours
aux élucubrations d'un Nintcheu déterminé à en découdre avec son compère d'hier et à sacquer le capital de confiance dont il jouit auprès de ses camarades qui lui sont demeurés fidèles, en dépit des escarmouches de Nintcheu, à temps et à contretemps, le plus souvent sans fondement. Ainsi va la météo politique dans le Landerneau sociopolitique bouillant du Cameroun.