Le président du PCRN vient d’adresser des menaces claires à l’endroit de deux puissants ministres de Biya. Il s’agit du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji et du ministre Secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Pour Cabral, ces deux collaborateurs de Biya sont à l’origine d’un harcèlement envers sa personne et le parti politique qu’il dirige, le PRCN.
C’est ainsi qu’il déclare : « Que tous les individus à qui Paul Atanga Nji sert de parure dans le pouvoir, sachent qu'ils sont connus. Qu'ils soient rassurés que tôt ou tard ils répondront de leurs persécutions, de leurs piétinements des lois de la République et de leur prédation d'Etat.»
Le message est clair. Le président du PCRN sait que Paul Atanga Nji n’est qu’un paravent qui cache le vrai cerveau de toutes les entreprises liberticides et criminelles au cœur de l’Etat: le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Car , il est un secret de polichinelle dans le sérail que Paul Atanga Nji n’est pas le ministre de l’administration territoriale du Cameroun, mais le ministre de l’intérieur de l’homme à la punk dont il est le protégé et qu’il a proposé dans un gouvernement au ministère de La Défense.
Ce n’est pas la première fois que Cabral Libii monte au créneau pour dénoncer les agissements masqués de Ferdinand Ngoh Ngoh. Quelques jours après l’ordonnant du 29 février 2024 dans l’affaire Martinez Zogo, il avait réagît au travers d’ une analyse qui montrait clairement qu’il pensait que le commanditaire de l’assassinat du journaliste était encore en liberté.