Alors que certains parlent des signes annonciateurs d’une année électorale à problèmes qui se rapproche avec son lot de satanisme, d’autres voient dans la cohorte des accidents de la route qui secouent le pays, une montée fulgurante de la consommation d’alcool au Cameroun.
Toujours est t’il qu’il ne se passe plus de jour sans que de nombreux citoyens laissent leurs vie sur le macadam. Celui qui a échappé cette-fois à la série noire est sans contexte l’ artiste Atango de Manandjama.
Alors que pas grand-chose ne filtre sur cette histoire, l’on a appris que cet artiste, créateur du rythme "zèkè zèkè" roulait à bord d’une voiture à l’état de confort plus que déplorable quand l’accident est survenu. Il était à bord en compagnie de son fils qui ne s’en est pas tiré avec moins de bobos que son père.
De nombreuses sources font état de plusieurs fractures constatées sur son corps à l’hôpital. Aucune information ne filtre sur le reste des occupants de ce véhicule. Tout au plus on sait que cet engin dont la vétusté rappelait les saviem qui desservent Moloundou, s’est affaissé comme un château de cartes sous l’effet du choc.
Le moins que l’on puisse y voir est que le trio constitué des mauvais état des routes, de la vitesse et de la conduite en état d’ébriété , explique la raison d’être des accidents sur les routes au Cameroun.