Actualités Criminelles of Thursday, 18 November 2021

Source: L'Anecdote

Attaques terroristes NoSo : les alliés du Cameroun menacent !

Ces derniers fustigent ainsi les attaques des amphithéâtres par les sécessionnistes à Buea Ces derniers fustigent ainsi les attaques des amphithéâtres par les sécessionnistes à Buea

Dénonçant l’attaque à la bombe enregistrée à l’université de Buéa il y a quelques jours, le Canada, la Grande Bretagne, la suisse et les Etats-Unis fustigent les exactions commises sur les étudiants, les enfants, les forces de défense et de sécurité par des bandes armées établies dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest.

Après la dénonciation par la presse du mutisme des pays dits amis du Cameroun face aux attaques à la bombe perpétrées ces derniers jours contre les étudiants de l’université de Buéa et contre les éléments des forces de défense et de sécurité dans la localité de Santa à Bamenda, auxquels s’ajoutent les multiples cas de violence sur des populations civiles, des réactions se font entendre.

Dans une brève déclaration commune publiée le 15 novembre dernier sur leurs comptes Twitter respectifs, les missions diplomatiques des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Suisse et du Canada, condamnent la recrudescence des violences, et notamment les exactions sur les enfants et les étudiants, observées dans les villes de Buéa dans le Sud-ouest, et à Bamenda dans le Nord-Ouest.

« Les chefs des missions diplomatiques du, Canada, de la Suisse, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, condamnent les attaques contre les civils au Nord-Ouest et au Sud-Ouest en particulier les enfants, les étudiants, utilisant des engins piégés ou à balles réelles, ainsi que les menaces de mort contre les dirigeants de la société civile travaillant pour trouver des solutions à la crise », indiquent les chefs de missions diplomatiques de ces pays dans une déclaration commune sur leurs comptes Twitter respectifs.

Ces derniers fustigent ainsi les attaques des amphithéâtres par les combattants sécessionnistes à Buéa, à l’aide des engins explosifs improvisés (Eei) ou encore des incidents ayant conduits aux décès des jeunes filles Brandy Tataw à Bamenda, et Caroline Enondiale à Buéa. Cette réaction de ces pays « amis » du Cameroun intervient quelques jours seulement après la rencontre entre les chefs des représentations diplomatiques accréditées à Yaoundé, et le ministre des relations extérieures Lejeune Mbella Mbella.

Celui-ci avait alors répercuté aux représentants de ces différents pays, le souhait du président de la République leur demandant d’aider le Cameroun à résoudre de manière pacifique cette guerre qui, depuis 2016 n’a semé que tristesse et désolation au sein des familles. Pour ce faire, Paul Biya avait appelé les partenaires du Cameroun à interpeller et à mettre à la disposition de la Justice de notre pays, les financiers et autres commanditaires des massacres perpétrés par les bandes armées dans le Noso.

Cette volonté du chef de l’État visant un retour pacifique du silence des armes dans ces deux régions du pays, se traduit par la relance du dossier de la médiation suisse actionnée il y a quelques temps du côté de Genève, au cours de son séjour privé. Reste à présent que les alliés du Cameroun passent de la parole aux actes.