• Ngoh Ngoh a été auditionné
• Paul Biya a validé le protocole de questionnaires
• 16 questions posées au SGPR
Nous l'annoncions. On en sait un peu plus sur les dessous de l'affaire de l'audition du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
La première chose à savoir est qu'il a été auditionné dans le cadre du Covidgate avec son collègue Manaouda Malachie, ministre de la santé publique.
Dans sa matinale de ce lundi, Boris Bertolt a indiqué que Ferdinand Ngoh Ngoh a tenté de manipuler le président de la République pour échapper à son audition.
« Il est piégé. Il ne s'attendait certainement pas que le vieux Biya puisse autoriser son audition dans le cadre des enquêtes sur la gestion des fonds COVID 19 de la Banque Mondiale », a écrit Bertolt.
Il a indiqué également que c'est Paul Biya lui même qui a validé le protocole de questionnaires pour l'audition de son secrétaire général.
« Laurent Esso a envoyé à Paul Biya une synthèse des enquêtes dans laquelle il établit les responsabilités de chaque ministre auditionné, ainsi que les implications de son secrétaire général qui n'ont pas obtenue de réponses », confirme Bertolt.
« En colère et se sentant manipulé, Paul Biya autorise l'audition de Ferdinand Ngoh Ngoh. Le ministre de la Justice envoie l'autorisation aux enquêteurs du TCS qui élaborent un questionnaire. Laurent Esso après examen et vérification du questionnaire transmet à nouveau le document à Paul Biya qui l'avait demandé avant toute chose. A la lecture des 16 questions, le président de la République va donc autoriser illico presto l'audition de l'homme à la punk. Le questionnaire ainsi validé par Paul Biya sera alors notifié à Ferdinand NGOH NGOH par une équipe de 5 éléments du Corps spécialisé des officiers de police judiciaire du TCS dans la salle des actes du Secrétariat Général de la Présidence de la République. Il lui sera clairement expliqué la procédure et les attentes », a-t-il ajouté.