Le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze, a tenté de dissiper les inquiétudes concernant une potentielle hausse des prix des carburants en 2025. Lors d'une intervention devant la représentation nationale, il a affirmé avec une prudence significative que le gouvernement n'envisageait pas d'augmentation des prix à la pompe.

« Je ne suis pas Dieu. Je ne sais pas ce qui va se passer. Mais à l'heure actuelle, le prix du pétrole ne doit pas augmenter à la pompe en 2025. C'est la position du gouvernement », a déclaré Louis Paul Motaze, laissant transparaître une zone d'incertitude malgré sa volonté de rassurer.

Cette annonce vise manifestement à calmer les tensions sociales et à soulager les ménages camerounais, déjà confrontés à une hausse généralisée des prix. Cependant, les experts restent sceptiques quant à la capacité du gouvernement à maintenir cet engagement.

Les experts estiment que cette mesure de stabilisation pourrait significativement peser sur les finances publiques, limitant potentiellement les capacités d'investissement dans d'autres secteurs économiques essentiels.
La déclaration de Louis Paul Motaze, bien que rassurante en apparence, laisse transparaître une fragilité intrinsèque. L'expression « Je ne suis pas Dieu » traduit une conscience aiguë des incertitudes économiques actuelles.

Cette annonce intervient dans un environnement économique particulièrement tendu, où les Camerounais font face à une inflation galopante et à des difficultés économiques croissantes.

Le gouvernement joue désormais sa crédibilité économique. Sa capacité à maintenir les prix actuels du carburant sera scrutée de près par les citoyens, les économistes et les institutions internationales.

Louis Paul Motaze a lancé un message d'espoir, mais les défis économiques rappellent la fragilité de cet engagement. Les Camerounais attendent désormais de voir si cette promesse résistera aux turbulences économiques mondiales.