Actualités of Monday, 3 March 2025

Source: www.camerounweb.com

Avenir politique : le sort de Samuel Eto'o scellé ?

Avenir politique : le sort de Samuel Eto'o scellé ? Avenir politique : le sort de Samuel Eto'o scellé ?

Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) rendra dans les prochains jours un verdict crucial concernant la candidature de Samuel Eto’o à un poste de membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Alors que les élections de la CAF, prévues pour le 12 mars prochain au Caire, se rapprochent, l’issue de cette affaire pourrait non seulement redéfinir le paysage électoral actuel mais également influencer l'avenir politique du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) sur la scène continentale et internationale.

Samuel Eto’o, actuel président de la Fecafoot, avait vu sa candidature rejetée par la commission de gouvernance de la CAF pour des raisons qui n’ont pas été publiquement divulguées. Ce rejet, survenu en amont des élections, a conduit l’ancien attaquant à saisir le TAS, espérant renverser cette décision avant le scrutin du 12 mars. Le tribunal a examiné l’affaire le 27 février dernier, en présence des avocats d’Eto’o et de ceux de la CAF.

« La décision du TAS ne peut pas être retardée, car les élections sont prévues pour mercredi 12 mars. Si Samuel Eto’o gagne son procès, il sera ajouté à la liste des candidats. Sinon, rien ne changera évidemment. Mais les enjeux de cette affaire vont au-delà des élections du 12 mars », souligne un expert du milieu du football. Selon lui, l'issue de ce procès pourrait avoir des répercussions bien plus larges, marquant un tournant dans les ambitions politiques d'Eto’o, même au-delà de la CAF.

L’impact potentiel du verdict dépasse donc les simples contours de cette élection. Si Samuel Eto’o parvient à réintégrer la liste des candidats, cela pourrait solidifier sa position non seulement au sein de la CAF mais aussi dans la sphère footballistique mondiale, avec des répercussions potentielles sur les relations entre les instances dirigeantes du football africain et la FIFA. À l’inverse, un rejet de sa candidature pourrait freiner ses ambitions politiques et poser des questions sur sa place dans les futures configurations de gouvernance du football africain.