Actualités of Tuesday, 29 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Axe Olembe-Nkozoa: circulation bloquée, quelles solutions ?

L'axe Olembe-Nkozoa bloquée L'axe Olembe-Nkozoa bloquée

Que ce soit tôt le matin ou tard dans la soirée, se déplacer en voiture sur ce tronçon est un véritable calvaire pour les usagers.

Nous sommes à Nkozoa, lieu-dit « Champ de tir » dans l’arrondissement de Soa. Ici, emprunter un taxi le matin ou le soir n’est pas chose aisée. Des citoyens sont régulièrement en bordure de route, en attente d’un taxi.

D’autres, impatients, font la marche à pied pour se rendre au travail. Sabine Endomo, commerçante résidante à Akak vit ce calvaire tous les jours.

«Lorsque je fini au marché à 18h30, j’attends souvent le taxi pendant près de 45 min. Quand j’ai déjà trop attendu, je marche jusqu’à Olembé avant de trouver un taxi», relate-telle.

Selon les usagers, les conducteurs d’engins lourds se servent des klaxons pour intimider les autres chauffeurs. Un acte qui crée la panique et les amène à céder le passage.

« A chaque fois qu’un camion est derrière moi, je préfère me mettre de côté et le laisser passer avant de reprendre la route. Ces conducteurs sont tellement pressés qu’ils sont prêts à nous écraser et à continuer comme si de rien n’était », affirme Paul Mendouga chauffeur de taxi.

Pour ceux qui empruntent cette route au quotidien, les bouchons observés sur cette route relèvent du mysticisme.

« Il y a une grand-mère originaire de ce village qui se couche souvent en route pour bloquer la circulation. Elle n’est pas contente de voir les gens passer et c’est sa façon d’exprimer son mécontentement », croit savoir Lionel Moustapha, chauffeur de taxi. Un avis que partage Bertrand Nkonlak, résidant à Nkometou. «Je crois que cette histoire est vraie, plusieurs amis et connaissances me l’ont raconté».

Pour le personnel qui assure la sécurité routière, le problème provient principalement de l’étroitesse de la route qui ne permet pas aux véhicules de se mouvoir aisément.

«Mes collègues et moi assurons que les véhicules circulent normalement et en rangs. Tous ceux qui créent le désordre sont stoppés et attendent que les autres passent avant de les suivre », confie Joseph Manga, inspecteur de police.