• Le leader sécessionniste vient de revendiquer l'attaque

• L'information a été donnée par nos confrères de Mimi Mefo Infos

• L'attaque a causé la mort de 7 personnes dont le sous-préfet et le maire

Dans un article publié par nos confrères du site mimimefoinfos.com, nous apprenons que l'attaque à l'engin explosif improvisé menée par un groupe de sécessionistes le mercredi dernier a été revendiquée par Ayaba Cho.

"Le chef du Conseil de gouvernement d'Ambazonie, AGovC, Lucas Ayaba Cho, a revendiqué l'attaque contre des responsables gouvernementaux à Ekondo-Titi qui a fait sept morts, dont le sous-officier et le maire. Ayaba Cho a tweeté hier que l'attaque explosive était une opération conjointe de ses forces sur le terrain", écrit Mimi Mefo Infos.

"Dans une opération conjointe, 'nos forces ont éliminé l'officier divisionnaire colonial, le maire colonial et trois autres', a-t-il tweeté. Déclarant qu'il a juré de maintenir une telle ligne de conduite, il a ajouté que l'attaque visait à mettre fin au 'colonialisme' qu'il a qualifié de crime contre l'humanité. Ayaba Cho commande les Forces de défense d'Ambazonia, ADF, qui est l'une des milices séparatistes luttant contre le gouvernement pour créer un nouveau pays à partir des régions anglophones du Cameroun", peut-on également lire dans l'article de nos confrères.


D'après les informations recueillies par la rédaction de CamerounWeb et confirmées plus tard par des sources sécuritaires, un convoi du sous-préfet de la localité a été attaqué par les groupes armés séparatistes. Le convoi, après recoupement a sauté sur 6 engins explosifs improvisés.

Timothée Aboloa (Sous-préfet), Nanji Kenneth (Maire), Meh Stanley (Chauffeur s/p), Ebeku William (Président section Rdpc) et Adjudant AKONO du Bafumar Sécurité s/p ont perdu la vie durant cette embuscade.

Vision 4 dans son édition de journal du 02 mars 2022 a révélé qu’il y avait également dans la délégation qui effectuait une mission socio-économique, un chef de traditionnel introuvables jusqu’alors.

"On note par ailleurs quelques blessés dont le chef du village qui selon nos informations reste introuvable", rapport Christophe Bia.

Pour l’heure aucune information ne filtre sur le lieu où se trouverait cette autorité traditionnelle.