Les enquêtes nécessaires pour l'ouverture du vrai procès de Jean Pierre Amougou Bélinga ont beaucoup avancé. Les résultats sont de plus en plus accablant pour le magnat des médias Jean Pierre Amougou Bélinga.

Ses proches espèrent qu'il sortira très prochainement peuvent revoir leurs pronostics et leurs projets. A croire des informations diffusées récemment par notre confrère Jeune Afrique, Jean Pierre Amougou Bélinga a des soucis à se faire.

Tout a commencé avec une nouvelle perquisition dans l'immeuble Ekang, lieu où les enquêteurs soupçonnent que le journaliste Martinez Zogo a été déposé et torturé pendant des jours, jusqu'à ce que mort s'en suive.

Un mercredi 18 octobre, un groupe de gendarmes en tenue militaire et en civil ont fait une nouvelle perquisition dans l'immeuble Ekang qui abrite les bureaux de plusieurs entreprises du groupe l'Anecdote. Amougou Belinga et Cie, étant inculpés pour leur "complicité dans l'enlèvement" du journaliste Martinez Zogo, cette perquisition a été faite dans la plus grande discrétion.

La perquisition s'est essentiellement déroulée sur deux endroits. Dans un premier temps au sous-sol (un parking souterrain). C'est endroit est soupçonné être le lieu où Martinez Zogo aurait été torturé à mort. L'objectif pour le juge d'instruction de s'y rendre était de voir la configuration et vérifier toutes les ouvertures pour avoir une idée de comment ça se passe là-bas. Après le sous-sol, ils sont allés dans les bureaux de Amougou Belinga au 9 ème étage. Une fois dans ces bureaux, Me Tchoungang a demandé et obtenu du juge d'instruction que ce soit une séance de travail restreinte. Tous les éléments de sécurité sont restés à l'extérieur. Y sont entrés le juge d'instruction, le commissaire du gouvernement, les avocats et Amougou Belinga etc. Une question a été posée au SP de Amougou Belinga afin de savoir si c'est lui qui l'a mis en contact avec le lieutenant colonel Justin Danwe. Chose qu'il a répondu par l'affirmative. Il faut préciser que Justin Danwe, alors directeur des opérations à la Dgre est celui qui a cordonné avec l'aide de plusieurs autres éléments du service secret camerounais les opérations ayant conduit à l'assassinat odieux de Martinez Zogo. Il a toujours reconnu avoir agi pour le compte de Amougou Belinga…

Des images de caméra ont parlé

Selon un article publié par le magazine Jeune Afrique, les enquêteurs du Tribunal militaire ont avancé dans les enquêtes, dans l'optique de l'ouverture d'un nouveau procès qui scellera définitivement l'affaire. Les enquêteurs ont pu découvrir que Justin Danwé est très contant dans ses affirmations. Des affirmations d'ailleurs confirmées par certaines images de caméra de surveillance.

"Justin Danwe est la première personne à avoir été entendue par les gendarmes. Les enquêteurs sont en effet remontés jusqu’au directeur des opérations de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) (grâce aux récits des témoins de l’enlèvement du journaliste Martinez Zogo, lesquels ont décrit clairement le type de véhicule dans lequel le commando se trouvait. La description a ensuite été confirmée par les images des caméras de surveillance", écrit Jeune Afrique.

Une information qui remet à zéro, les chances de libération de Jean Pierre Amougou Bélinga.