Actualités of Wednesday, 10 August 2016

Source: cameroon-tribune.cm

BICEC: d’autres interpellations attendues

Siège de la BICEC Siège de la BICEC

Après la mise aux arrêts de l’ex-Dga et de trois personnes pour malversations lundi, la recherche de suspects se poursuit.

Un comptable anciennement en service à la trésorerie de la Bicec est actuellement recherché, dans le cadre de l’affaire de malversations financières que connaît la banque, a appris CT hier de source proche de la Cour d’appel du Littoral.

L’intéressé, Charles N a dû répondre des faits reprochés aux quatre personnes interpellées et écrouées à la prison centrale de Douala lundi dernier 8 août.

Il s’agit d’Innocent Ondoua Nkou, ancien directeur général adjoint de la banque, de Samuel Ngando Mbonguè, ancien directeur de la comptabilité et de la trésorerie au sein de l’institution, Martin Nyamsi, chef d’entreprise, prestataire de services, et Benoît Ekoka Epundè, expert-comptable.

Selon des informations de sources pénitentiaires, ils sont accusés de faux, complicité de faux en écriture privée, abus de confiance et escroquerie aggravée.

Le préjudice, que la banque n’a ni confirmé ni infirmé à votre journal, s’élèverait, de sources concordantes, à quelque 50 milliards de francs.

Outre le comptable susmentionné, d’autres responsables de l’institution (au niveau opérationnel ou au niveau du contrôle) pourraient prochainement faire l’objet d’interpellations dans le cadre de cette affaire.

« Le montant avancé est bien trop important pour n’être que le fait de quatre personnes », croit savoir une source proche de l’enquête.

« La banque a eu à déposer une plainte contre X, mais nous ne savons pas si ces arrestations en sont la suite », explique sous anonymat un cadre proche de la direction générale de la Bicec approché par CT. A un niveau plus élevé, on se contente de relever que « la justice suit son cours ».

La plainte en question avait été déposée suite aux résultats d’un audit commandé par la hiérarchie de la banque, audit étalé du 24 mars au 16 avril 2016, et faisant état de graves malversations perpétrées « entre 2008 et 2014 », indique notre source à la Cour d’appel.