De nouvelles révélations explosives secouent la scène politique camerounaise. Le lanceur d'alerte Paul Chouta dévoile ce qu'il présente comme des manœuvres en coulisses visant à assurer la succession de Paul Biya. Selon ses informations, deux scénarios sont à l'étude : l'un favorisant Franck Biya, fils du président actuel, l'autre propulsant Louis Paul Motaze, actuel ministre des Finances. Ces allégations, si elles se confirmaient, mettraient en lumière des tractations au plus haut niveau de l'État pour maintenir le pouvoir au sein d'un cercle restreint, tout en contournant les procédures constitutionnelles habituelles. Entre élections anticipées et manipulations légales, ces révélations soulèvent des questions cruciales sur l'avenir politique du Cameroun et la stabilité de ses institutions
BREAKING NEWS : Nouvelles manoeuvres pour imposer Franck Biya ou Louis Paul Motaze comme président du Cameroun
Je viens de recevoir d'importantes informations confidentielles des nouvelles tractations en cours pour faire de Franck Biya ou Louis Paul Motaze successeur de Paul Biya à la présidence de la République du Cameroun. Ces gens sont capables de tout pour instaurer la succession dynastique au Cameroun et par ricochet conserver le pouvoir.
À la suite de la dénonciation du complot visant à faire désigner Robert Nkili, oncle maternel direct de Franck Biya et du ministre des finances Louis Paul Motaze comme président par intérim à la suite de la vacance que nous avons récemment faite sur ce mur, une autre piste est actuellement en discussion dans le sérail. Ils sont en train de vouloir écourter le mandat actuel de Paul Biya en passant par le Parlement qui doit adopter une loi constitutionnelle dans ce sens comme l'a fait Obiang Nguema dernierement. Le but étant d'organiser une élection supposée anticipée qui permettrait d'éviter les dislocations au sein du Rdpc et le dysfonctionnement des appareils de fraude qui pourrait advenir si une élection était organisée alors que Paul Biya n'est plus président de la République. Car déclarer la vacance suppose que Paul Biya ne contrôlera plus rien. Mais en le maintenant artificiellement comme président de la République alors même qu'il est invalide, laisserait planer une épée de Damoclès sur tout dissident, c'est-à-dire sur toute personne au sein du gouvernement qui veut se liguer contre le système. Or en cas d'election anticipée, c'est prétendument Paul Biya qui sera en train de les organiser parce que la constitution prévoit que le Président en exercice reste en fonction jusqu'à la prestation de serment du nouveau président de la République.
Ce qui ne serait pas le cas si la vacance est déclarée. Car le Président par intérim qui ne serait pas Paul Biya pourrait décider de ne pas favoriser Franck Biya ou Louis Paul Motaze dont les noms reviennent le plus dans ces tractations. Encore que le Président par intérim n'a pas les mêmes pouvoirs que le Président en exercice pour tenir au pas les appareils de fraude (conseil constitutionnel, Elecam, Gouverneurs, Préfets et Sous-prefets). Il ne peut pas par exemple réorganiser ou remanier le gouvernement, sauf avis conforme du conseil constitutionnel.
Vous comprenez donc pourquoi ils confisquent Paul Biya malgré le fait que certains médecins ont demandé qu'il rentre attendre dans son pays, pour le faire voyager mourant quand ils seront convaincus que leur plan marchera.
S'agissant de la désignation de Louis Paul Motaze en lieu et place de Franck Biya, Mvondo Ayolo et Chantal Biya sont farouchement opposés au point où hier à Sangmelima pendant la messe oecuménique à la mémoire de la vingtaine demorts de l'accident survenu la semaine dernière, lors de son discours, un député du Dja-et-Lobo, Mr Bindoua Mathurin, proche de Mvondo Ayolo, s'en est pris vertement à Louis Paul Motaze qu'il a qualifié de "gros incapable".
Je vous aurais averti.
Affaire à suivre...
Paul Chouta