Il fallait forcément s’y attendre après les notes vocales qui sont en train de fuiter une après l’autre. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils est mal barré. Sa démission est quasi décidée.

Du moins chez l'Association des clubs de football amateur du Cameroun. Elle demande la démission de Samuel Eto'o Fils après le scandale des matchs truqués.

Dans un récapitulatif de leur note fait par le journaliste Boris Bertolt sur sa page Facebook, on peut lire ce qui suit.

Réunis en urgence, étaient présents :

M. Balla Ongolo Henri Claude (président)

2. M. Eboumbou Jacques Marcel (vice-président)

3. Ndedi Mbengue François (Vice-président)

4. M. Ze Akono Honoré (Vice-président)

5. M. Akové Epié Domingo (trésorier)

6. M. Abdoulaye Bayero (trésorier adjoint)

7. M. Feutcheu Joseph (conseiller)

8. M. Wamba Michel (conseiller)

9. M. Dahirou Dintouing (conseiller)

10. M. Bikaï Ndong Albert (conseiller)

Étaient également présents en qualité d'invités les personnalités suivantes :

- M. Abdouraman Hamadou, président d'étoile filante de Garoua

- M. Ondobo Serges, président d'Eding CF de Yaoundé

- M. Obateba Richard, président de l'ACCEFOOT

Comme résolution :

Appelle, une fois de plus, à la démission de M. Samuel Eto'o Fils de son poste de président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) avec effet immédiat ;

Appelle à la démission, avec effet immédiat, de l'ensemble des membres du Comité exécutif de la FECAFOOT qui, par leur silence complice, ont favorisé la prise en otage du football camerounais par une organisation maffieuse ;

Regrette le silence complice du gouvernement de la République à travers le ministre des Sports et de l'Éducation physique qui, malgré les faits extrêmement graves portés à son attention, refuse d'exercer ses prérogatives légales pour mettre fin à cette mise à mort du football camerounais ;

Demande au Président de l'ACFAC de prendre toutes les dispositions nécessaires pour porter à l'attention de la commission d'Éthique de la FIFA les faits déplorés.