Ayant demandé à participer au sommet du BRICS, Emmanuel Macron n’a pas sa place au sommet des Brics, apprend-on mais en lieu et place, Paul Biya a été invité.
En effet, le président français souhaite être le premier dirigeant occidental à participer au prochain sommet des Brics, qui doit se tenir au mois d’août en Afrique du Sud. Une demande qui choque à Moscou, alors que la présence de Vladimir Poutine à cette réunion reste incertaine à cause du mandat d’arrêt émis contre lui par la CPI.
“Il est clair que les chefs d’État qui conduisent une politique aussi hostile et inacceptable à notre égard, qui sont si déterminés à isoler la Russie sur le plan international et adhèrent à la ligne de l’Otan visant à nous infliger une défaite stratégique, n’ont pas leur place comme invités des Brics”, a déclaré, ce 22 juin, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par le quotidien Kommersant.
Certes, c’est l’hôte du sommet qui choisit les invités, a concédé le diplomate, “mais tous les pays membres des Brics doivent être consultés, et nous n’avons pas caché notre position à nos collègues d’Afrique du Sud. Nous escomptons que notre point de vue sera totalement pris en compte”.
Le président camerounais Paul Biya, est invité par son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, à participer au sommet des Brics à Pretoria. C’est qui a été rapporté par le porte-parole de la présidence d’Afrique du sud assurant que tous les dirigeants africains ont reçu une invitation.
« Comme vous le savez, le sommet des BRICS est destiné aux pays membres des BRICS. En tant qu’hôte, l’Afrique du Sud a décidé d’africaniser certains éléments du sommet, c’est pourquoi tous les chefs d’État africains ont reçu une invitation », a indiqué Vincent Magwenya.