Dans une sortie sur les réseaux sociaux, l'activiste politique Arlette Framboise Doumbé Ding est revenu en long et en large sur les des inquiétudes à propos du taux de réussite au baccalauréat cette année. Pour elle, le Cameroun traverse une période critique dans le domaine de l'éducation après l'annonce des résultats du baccalauréat 2024, révélant un taux de réussite de seulement 27,55%. Ce résultat, l'un des plus faibles de la dernière décennie, soulève de vives inquiétudes quant à la qualité de l'enseignement et au niveau des élèves.

Plus de 70% des candidats n'ont pas atteint la moyenne de 10/20, une norme récemment renforcée. Cette exigence plus stricte révèle les carences du système éducatif camerounais. Les compétences fondamentales des élèves, notamment en expression orale et écrite, sont en déclin, illustrées par un langage souvent inapproprié et truffé de fautes indiqué AFDD.

Plusieurs facteurs expliquent cette situation préoccupante :

1. Influence des réseaux sociaux : L'usage excessif de plateformes comme TikTok et WhatsApp détourne les élèves de leurs études, nuisant à leur concentration.
2. Manque de discipline : Des comportements indisciplinés, tels que les menaces envers les enseignants et l'école buissonnière, révèlent un désintérêt pour l'éducation.
3. Loisirs inappropriés : La fréquentation des salles de jeux et des snack-bars, au détriment des bibliothèques, affecte négativement le temps consacré aux études.
4. Omniprésence de la musique : L'écoute continue de musique, même en route vers l'école, impacte la concentration des élèves.
5. Qualité de l'enseignement : La formation des enseignants et les méthodes pédagogiques employées sont également en question.