Ils ont retrouvé leurs salles de classe décoiffées par une tornade qui s’est abattue sur Bafoussam le 1er avril dernier.
C’est dans des classes sans toit que certains élèves du groupe scolaire public de Dionkou dans l’arrondissement de Bafoussam 2ème, ont pris le lundi 4 avril dernier, leurs premières leçons pour le compte du troisième trimestre de l’année scolaire 2015-2016.
Cela est en effet, la conséquence d’une tornade qui s’est abattue dans la capitale de la région de l’Ouest et ses environs, le 1er avril dernier, autour de 18 heures.
Ce jour-là, après une journée bien ensoleillée, le temps avait changé soudainement. Et la pluie orageuse qui était tombée, avait fait d’énormes dégâts matériels.
Outre des maisons et des plantes, des écoles avaient fait les frais de ce caprice de la nature. Si pour les maisons, les propriétaires s’étaient hâtés à les remettre à jour aussitôt, pour ce qui est des écoles, rien n’a été fait.
Cinq jours plus tard, aucune mesure n’a toujours pas été prise pour mettre à l’abri les élèves des écoles sinistrées, qui amorcent pourtant, le tournant décisif de l’année scolaire. Nonobstant les difficiles conditions, les enseignants, dévoués, supportent subir les violents rayons de soleil pour transmettre aux élèves eux aussi exposés, le savoir.
Et lorsque la pluie, pointe à l’horizon, ils n’y peuvent rien. C’est le sauve qui peut, renseigne un enseignant. « Je suis en train de voir avec le président de l’Apee comment on peut faire pour réfectionner les toits endommagés.
Sinon il est fort probable que tous les élèves désertent. Ici en zone rurale, la moindre difficulté poussent les parents à ne plus nous envoyer les enfants», confesse le directeur d’une école sinistrée.
Ce dernier implore non seulement les pouvoirs publics, mais aussi les âmes de bonne volonté à venir rapidement au secours de ces écoles afin que dit-il, que l'année scolaire des enfants ne soit pas bâclée.